À la tête du Ballet National de Marseille, chorégraphe de la tournée de Madonna, (La)Horde a pris d'assaut le monde de la danse contemporaine. À l’occasion du festival Dansa Valencia, le collectif vient présenter ‘Roomates’ ce dimanche 21 avril et en profite pour nous partager sa vision de l’art. Rencontre.
(La)Horde est un collectif de trois artistes - Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel - qui place la danse au cœur de ses projets. Pièces chorégraphiques, films, installations vidéo, performances… Depuis sa prise de commandes du Ballet National de Marseille en 2019, le trio y insuffle une énergie nouvelle et offre une vision intense et queer du sixième art.
Une démarche qui a conquis les scènes internationales, à l'image de sa collaboration remarquée avec Madonna pour sa tournée en 2023. Animés du désir de "représenter toutes les danses, toutes les formes d'esthétique et toute l'histoire de la danse", les artistes mettent en œuvre ce projet avec le programme ‘Roomates’.
Roomates, six pièces entre géométrie et passion
Géométrie. Sensualité. Passion. Révolte. Voilà quelques-uns des mots que choisit (La)Horde pour décrire ‘Roomates’ ; un programme composé de six pièces qui se tient ce dimanche 21 avril au Teatre Principal dans le cadre de Dansa Valencia. ‘Roomates’ explore l’idée de cohabitation, de “lier des esthétiques et des écritures chorégraphiques complètement différentes”, explique le collectif.
Le spectacle inclut deux œuvres originales de (La)Horde, 'A Room With A View' et 'Weather is Sweet', ainsi que des pièces d'autres chorégraphes renommés : 'Les Indomptés' de Claude Brumachon, 'Concerto' de Lucinda Childs, 'Oiwa' de Peeping Tom, et 'Grime Ballet (Danser parce qu’on ne peut pas parler aux animaux)' de Cecilia Bengolea et François Chaignaud. Interprétées par les danseurs du Ballet National de Marseille, ces pièces créent une vaste fresque qui explore le monde à travers le corps et le mouvement.
Le festival Dansa Valencia se tourne vers la France
La révolution de (La)Horde
Le trio défend des valeurs de tolérance, de diversité et d’ouverture. “Nous sommes persuadés que la danse peut changer le monde”, commente-t-il. (La)Horde est résolument tournée vers l’avenir. Elle multiplie ses inspirations entre le monde du clubbing des années 90 et les nouvelles tendances des réseaux sociaux. Une exploration infinie des possibilités du mouvement… Et une quête qui ne connaît pas de fin.
Le prochain projet de (La)Horde - une chorégraphie de la pièce de théâtre ‘I Want Absolute Beauty’ de PJ Harvey - mettra en scène l’actrice Sandra Hüller et sera en représentation à partir du mois d’août. Le collectif a conquis la scène internationale. Par sa passion, il se pourrait bien que (La)Horde transforme à jamais le monde de la danse.
Sur le même sujet
L'annuaire 
