Même en montrant son pire visage de la saison, le Valencia CF a remporté une victoire précieuse de Montjuic et peut désormais se préparer pour le choc qui aura lieu la semaine prochaine à Mestalla face au Barça.
Des Pericos en manque de réussite
Si le score laisse imaginer un match tranquille des Blanquinegros, il n’en est rien. Les Pericos, bien plus entreprenant aurait pu (et même dû) marquer lors de la première période. Trouvant le poteau par deux fois et obligeant Neto à s’employer à plusieurs reprises, les barcelonais ont largement fait douter les joueurs de Marcelino.
En titularisant Pereira, Mina et Lato, le coach valencien montrait que lui aussi avait probablement en tête la prochaine échéance contre l’autre club de la ville, le FC Barcelone. Après une entame convaincante, les Ches laissaient le cuir à leur adversaire qui n’en demandait pas tant. Faisant face à engagement physique intense, les valenciens se retrouvaient vite débordés et multipliaient les passes ratées. Sûrement le pire match de la saison à voir pour les quelques 500 supporters qui s’étaient déplacés à la ciudad condal.
Appelez le King Geoffrey
Il ne fait aucun doute que Marcelino a su trouver les mots pour remotiver ses troupes lors de la seconde période. Les ches retrouvaient du mordant et parvenaient enfin à reprendre le contrôle de la balle et à stopper les incursions adverses. Conscient qu’un match nul les mettrait dans une situation délicate dans la lutte pour le titre, le coach Valencien faisait entrer Gonzalo Guedes.
Le Portugais part sa pointe de vitesse arrivait à briser le mur pericos¸ les défenseurs n’arrivant pas à se remettre en place assez rapidement. Récupérant un ballon aux abords de la surface, le français Geoffrey Kondogbia prenait sa chance et enroulait sa frappe vers le petit filet droit d’un Pau Lopez qui ne pouvait absolument rien (0-1, 66e minute). Le but redonnait confiance aux valenciens et sur un cadeau de Victor Sanchez, Santi Mina inscrivait son 5e but de la saison (0-2, 82e minute).
Face au Barça, il n’y aura aucune marge de manœuvre possible
Le Valencia CF ramène trois points d’un stade compliqué et reste dans le sillage d’un Barca qui conserve la tête du championnat avec 4 points d’avance. La victoire de ce jour montre que sans être brillant, les astres sont alignés sur Valence, contrairement à l’année passée, et que le facteur chance accompagne les joueurs de Marcelino.
La baraca valencienne ne semble tenir qu’à un fil : pour l’instant exempt de blessures notables, Marcelino sait que le rythme imposé par le Barca est intenable et que son équipe finira bien par s’incliner à un moment ou un autre.
Un autre facteur pour le reste de la saison sera déterminant : Zaza. Si l’Italien a été laissé au repos ce jour, le coach valencien sait que le genou de son meilleur buteur est plus que fragile. Avec une déchirure méniscale avérée, le moindre contact trop fort ou appui mal maitrisé pourrait envoyer son Goleador à l’infirmerie pour une durée indéterminée. Dispose-t-il d’alternatives à ce poste ? Le match d’aujourd’hui a montré que non.
Ce Valencia CF – FC Barcelona sera bien différent de celui de l’année dernière. Le Valencia ne joue pas le maintien mais bien le titre. En dépit des prix prohibitifs, le panneau « Ya no quedan entradas » sera vraisemblablement affiché sur les guichets de Mestalla. Un classique du championnat espagnol retrouve son lustre d’antan. Avec une victoire, Marcelino redorera le blason d’un club. Avec une défaite, il lui faudra montrer que le club saura se relever. Il l’a déjà fait par le passé et le refera encore.
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