Fermées temporairement après l’apparition de résidus blanchâtres, les plages de la région de la Safor, entre Gandia et Oliva, sont de nouveau accessibles à la baignade. Les analyses ont confirmé l’absence de toxicité.


Pas de quoi gâcher les vacances. La baignade est de nouveau autorisée sur les plages du sud de la province de Valencia. La veille, lundi 9 juin, plusieurs communes de la région de la Safor — entre Gandia et Oliva — avaient temporairement interdit l’accès à la mer. En cause : l’apparition de mystérieuses boulettes blanches sur le sable, signalées dans la nuit de dimanche.
Par précaution, les autorités avaient fermé les zones de baignade, sans interdire pour autant l’accès aux plages. Les analyses commandées en urgence par la Conselleria de Medio Ambiente sont tombées dès le lendemain. Verdict ? Rien de toxique, aucune trace d’hydrocarbures ni de bactéries indésirables — ni E. coli, ni entérocoques. L’eau est conforme, les normes sont respectées, et les boulettes en question seraient composées à 40 % de graisses.
Les maires peuvent souffler, les vacanciers aussi : la baignade est à nouveau autorisée sur l’ensemble du littoral concerné. Reste à savoir d’où venaient ces curieuses billes grasses, toujours en cours d’analyse.

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Baignade autorisée dans la Safor, mais la piste du résidu reste floue
Rideau sur l’épisode, mais pas sur l’enquête. Si la baignade est à nouveau permise, le mystère des boulettes blanches reste entier. D’où viennent-elles ? À cette question, ni la mer ni les autorités ne savent encore répondre. Pilar Bernabé, déléguée du gouvernement dans la Communauté valencienne, penche pour une hypothèse terrestre : « Cela ne semble pas venir de la mer », a-t-elle glissé mardi. Le dossier est désormais entre les mains du Seprona (service de protection de la nature de la Guardia Civil) chargé de remonter la piste de ce résidu gras. En attendant, les sept communes touchées — de Gandia à Miramar.
Sur le littoral valencien, retour au calme... sous surveillance
Pour Balbina Sendra, adjointe au tourisme de Gandia : « Le rapport est clair et ne laisse place à aucun doute. » Les boulettes blanches ne sont pas toxiques, la baignade ne présente aucun risque, et les vacanciers peuvent ressortir leurs serviettes sans crainte.
Même son de cloche du côté de la sécurité municipale, où Lydia Morant a salué le sang-froid et la coopération des habitants comme des touristes. La parenthèse refermée, les plages de la Safor retrouvent leur rythme estival. Reste que la prudence n’est pas mise à la mer pour autant. Les autorités régionales poursuivent les analyses, notamment pour s'assurer qu’aucune trace d’hydrocarbures ne traîne encore dans les sédiments. L’enquête suit son cours, la baignade aussi.
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