Ces derniers jours, la presse française s’est intéressée à ces civils et militaires qui fuient la Birmanie, au premier anniversaire d’un hippopotame et aux nouvelles surtaxes imposées par Donald Trump.


L’opinion, entre autres, reprend les informations de l’AFP sur des centaines de réfugiés qui fuient la Birmanie vers la Thaïlande après un assaut rebelle.

« Plus de 500 personnes, civils et militaires, ont fui le conflit en Birmanie et sont passés samedi en Thaïlande après un assaut de combattants rebelles sur une base militaire, a affirmé l’armée thaïlandaise. » L’article rappelle que « la Birmanie est ravagée par une guerre civile depuis le coup d’Etat qui permis à la junte de s’emparer du pouvoir en 2021. Les militaires sont aux prises avec des adversaires issus de minorités ethniques et du mouvement pro-démocratie. »
Les soldats birmans ont tenté de résister
« Cent soldats birmans et 467 civils ont traversé samedi la frontière thaïlandaise, où l’armée les a désarmés et leur a fourni des soins et de l’aide humanitaire, ont rapporté les autorités, qui indiquent que l’attaque, perpétrée dans la nuit de vendredi à samedi par l’Armée nationale de libération karen (KNLA) a pris pour cible une base militaire dans l’Etat Kayin. Les soldats birmans ont tenté de résister et ont demandé des renforts pour défendre leur position, mais ils n’ont finalement pas pu tenir », est-il encore expliqué.
Des combats se sont produits près de la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande
« Les forces thaïlandaises ont renforcé leurs patrouilles le long de la frontière avec la Birmanie afin d’empêcher ce que les autorités ont décrit comme une «violation potentielle de la souveraineté par des forces armées étrangères». Saw Thamain Tun, un des dirigeants de l’aile politique de la KNLA, a confirmé que des combats s'étaient produits près de la frontière, ajoutant que les forces conjointes avaient «saisi certains postes de front» de l’armée. « Certaines (troupes de l’armée birmane) ont abandonné pour rejoindre nos forces conjointes, mais d’autres se sont enfuies en Thaïlande», a-t-il déclaré à l’AFP.
Le peuple Karen se bat pour son autonomie
« La KNLA se bat depuis plusieurs décennies pour obtenir une plus grande autonomie pour le peuple Karen vivant le long de la frontière sud-est de la Birmanie. Les groupes armés de la minorité ethnique Karen défient l’armée depuis longtemps, et résistent aujourd’hui au contrôle de la junte sur les zones frontalières. La guerre civile en Birmanie a causé d'énormes déplacements de population. Aujourd’hui, 81.000 réfugiés ou demandeurs d’asile birmans vivent en Thaïlande, selon l’ONU », conclut l’article.
Moo Deng, l’hippopotame pygmée star de Thaïlande, a un an
Le Figaro et de nombreux autres médias s’émerveillent devant le bébé hippopotame pygmée, star de Thaïlande, qui vient de souffler sa première bougie. « La célébrité de Moo Deng s’estompe mais permet d’alerter sur le sort de son espèce, aujourd’hui menacée dans son habitat naturel d’Afrique de l’Ouest », nous explique-t-on. « Un anniversaire fêté en mondovision. Le bébé hippopotame pygmée aux millions de vues sur les réseaux sociaux, Moo Deng, a soufflé jeudi sa première bougie dans un zoo de Thaïlande, dont il demeure l'ambassadeur n°1 du «soft power». Le zoo de Khao Kheow a programmé une série d'événements à la gloire de son animal star, comprenant une parade, une table ronde d'influenceurs, une vente aux enchères et, évidemment, un gâteau. Un dirigeant d'une marque thaïlandaise de produits cosmétiques a dépensé 100.000 bahts (2.600 euros) pour sponsoriser ce que le mammifère femelle, célèbre pour ses gloutonneries, devrait avaler en deux temps trois mouvements.

Des millions de vues pour Moo Deng
Moo Deng, qui réside entre Bangkok et Pattaya, « a conquis internet avec ses facéties de diva et ses grimaces mignonnes, nous rappelle Le Figaro. Des millions de personnes ont visionné les caprices du bébé hippopotame pygmée, en train de mordre des gardiens, de prendre un bain, ou de se reposer auprès de sa mère. Le zoo qui l'abrite a indiqué en septembre avoir quadruplé en un an le nombre de billets vendus. La fièvre Moo Deng («porc bondissant» en thaï) s'est aussi déclinée dans une vaste gamme de produits dérivés. Elle s'est aussi prêtée au jeu des prédictions, un classique des animaux connus sur Internet, avec un certain flair: elle a pronostiqué la victoire de Donald Trump aux élections américaines de novembre. »
Ce qui est mignon ne va pas durer
« Moo Deng est devenue virale très rapidement après sa naissance, et peut-être qu'elle ne l'est plus autant », estime Joshua Paul Dale, professeur spécialiste du «kawaii» (« mignon » en japonais) à l'université Chuo au Japon. « Une partie de notre appréciation de ce qui est mignon est liée au fait qu'on sait que cela ne va pas durer longtemps », développe-t-il. « Si quelque chose est super mignon, il faut en profiter maintenant, parce que ça ne va pas durer éternellement. »
L’hippopotame pygmée, une espèce menacée
« La célébrité de Moo Deng a aussi permis d'alerter l'opinion du sort de son espèce, menacée d'extinction, conclut l’article. L'hippopotame pygmée vit dans les forêts et les marécages d'Afrique de l'Ouest, et préfère le milieu terrestre plutôt que l'aquatique, contrairement à son cousin l'hippopotame commun, plus imposant. Il en resterait entre 2.000 et 2.500 à l'état sauvage, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Des surtaxes venues des États-Unis, encore
BFM Business et l’AFP annoncent que quatorze pays, en majorité situés en Asie, ont été prévenus que leurs exportations vers les États-Unis allaient subir une surtaxe, oscillant entre 25 et 40%, selon les pays.

« C'est un courrier dont ils se seraient bien passés. Le président américain Donald Trump a distillé pendant la journée, sur sa plateforme Truth Social, 14 lettres quasiment identiques envoyées à plusieurs capitales, de Tunis à Bangkok en passant par Astana, nous est-il raconté. Le dirigeant a promis lundi une surtaxe douanière d'au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux. Le montant de la surtaxe qu'il compte appliquer sur leurs produits, à compter du 1er août, varie: de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 36% (Cambodge et Thaïlande) et jusqu'à 40% (Laos et Birmanie). »
Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés en provenance de ces pays, mais proviennent en réalité d'ailleurs, une surtaxe « plus élevée » s'appliquera, sans que le montant soit donné. Il est aussi assuré que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur. Les droits de douane, payés par les importateurs, renchériront vraisemblablement les prix sur le sol américain.
La Thaïlande souhaite un « meilleur accord » avec les États-Unis
« Donald Trump menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges, est-il rappelé. Et il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux États-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l'acier et l'aluminium, 25% sur l'automobile). Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a pour sa part indiqué mardi qu'il souhaitait un « meilleur accord » avec les États-Unis, qui menacent d'appliquer une surtaxe de 36% sur les produits thaïlandais. »
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