De la découverte d’un trésor vieux de 1.300 ans aux essais de taxis volants électriques autonomes, c’est le grand écart. En passant par une incroyable histoire de survie et une économie en danger.


Un jeune Britannique survit 10 jours dans la jungle thaïlandaise en mangeant insectes et écorce

Une histoire folle pour commencer, reprise par Paris Match mais initialement racontée par The Independant. « Thaïlande : un Britannique de 19 ans survit 10 jours seul dans la jungle en mangeant des insectes et de l’écorce »
« Lawrence Stallard Honour, 19 ans, a disparu le 2 octobre dernier de Pattaya, narre l’hebdomadaire. Dimanche, il a été retrouvé en vie dans un temple bouddhiste. Sans argent pour payer l’hôtel, il avait décidé de s’embourber dans la jungle. C’est sa mère qui avait signalé sa disparition après avoir remarqué une activité suspecte sur une application de messagerie de son fils. Les recherches s’étaient intensifiées après que le jeune homme a été filmé en sortant d’un hôtel le 27 septembre. Ils avaient alors perdu sa trace avant de le localiser de nouveau alors qu’il tentait de traverser la frontière vers Phaya Tong Su, au Myanmar. Au départ, les parents de Lawrence Stallard Honour craignaient qu’il ait été victime d’escrocs qui tentaient de l’attirer de l’autre côté de la frontière pour travailler pour un gang de centres d’appels. Il a finalement été retrouvé dans un temple bouddhiste isolé de Wat Tham Sawan Bandan. Des photos de lui, visiblement fatigué et faible, ont été publiées par les autorités locales. On le voit aux côtés de ses parents à l’hôpital. Il va bientôt pouvoir rentrer au Royaume-Uni. »
« L’ultranationalisme » thaïlandais serait un danger pour son économie

De son côté, Courrier International s’inquiète de « l’ultranationalisme » de la Thaïlande face au Cambodge qui mettrait en danger son économie.
« Dans quelle mesure l’ultranationalisme thaïlandais comporte un risque pour l’économie et les investissements étrangers en Thaïlande ? C’est la question que se pose le journaliste et observateur Pravit Rojanaphruk dans le média Khaosod », explique l’hebdomadaire français. Après le questionnement, l’analyse. « Des internautes thaïlandais se sont réjouis en lisant que certaines entreprises japonaises envisageaient de quitter le Cambodge pour s’installer ailleurs en raison des répercussions négatives de la fermeture prolongée de la frontière ». Pourtant, analyse-t-il, ce n’est « certainement pas une bonne nouvelle pour la Thaïlande ».
Car, « si les sentiments politiques ou nationalistes locaux peuvent si facilement perturber une fonction essentielle de la chaîne d’approvisionnement », les investisseurs japonais pourraient s’interroger sur la fiabilité de la Thaïlande comme espace d’investissement.
Un kick-boxer français qui rêve de titre européen vient se préparer à Phuket

La Dépêche s’intéresse au cas de Meidy Bordino, un kick-boxeur de Lavaur, petite commune de 10.000 habitants située entre Toulouse et Albi. C’est à Phuket qu’il a décidé de partir pour un stage intensif de deux mois, « avec l’objectif de décrocher un titre européen en K1, une discipline de kick-boxing ».
« Habituellement, les gens qui partent à Phuket en Thaïlande embarquent dans leurs valises maillot de bain, lunettes de soleil et crème solaire, s’amuse le quotidien. Pas Meidy Bordino dit « Kay Kay ». Licencié au Lavaur Boxing Club dirigé par Jordi Moreno depuis 2003, ce natif de Lavaur décolle mercredi pour la Thaïlande avec dans ses bagages, gants de boxe, shorts, protège-dents, chaussures de sport… et une grosse dose de motivation. Direction l’Emerald Muay Thaï Gym au sud du pays où il va passer deux mois pour un stage intensif. « Cela ne va pas être des vacances, il va baigner dans la boxe jusqu’à Noël », explique son entraîneur Jordi Moreno.
« Le programme s’étale du lundi au samedi, avec footing dès 7 heures du matin, entraînements de boxe à 10 heures puis de 16 heures à 20 heures. Je n’aurai que le dimanche de libre. Ce jour-là, ça sera plus récupération que plage ! », liste « Kay Kay » qui se dit plus motivé que jamais pour relever ce défi. Meurtri par la mort accidentelle de son petit frère en 2019, il a tout arrêté avant de remettre les gants au printemps 2025. En quelques mois, il a perdu 27 kilos, retrouvé la forme, l’envie et le courage de se faire mal pour monter sur le ring le 26 février 2026, chez lui, à la Halle d’Occitanie de Lavaur, pour décrocher le titre tant convoité.
Un trésor vieux de 1.300 ans découvert sous un bouddha couché

Geo nous ramène 1.300 ans en arrière, à l’époque Dvaravati (6ème au 11ème siècle). Sous le bouddha couché du Wat Thammachak Semaram, situé dans la province de Nakhon Ratchasima, alors qu’ils effectuaient des travaux de canalisation, les ouvriers sont tombés sur un inestimable trésor. Dans un récipient en céramique, trente-trois objets anciens en or, argent et bronze étaient enfouis là depuis l’époque de la confection du bouddha. Cette première découverte a entraîné d’autres fouilles plus approfondies. « Les fouilles ont permis de mettre au jour des feuilles de métal repoussé, des plaques décorées représentant avec une grande précision des Bouddhas, entre autres, raconte Geo. L'une d'elles, d'environ 7 centimètres sur 13, montre un Bouddha assis dans la posture du maître, avec des boucles en spirale sur le haut du crâne, un grand halo, des lobes d'oreilles allongés et un manteau sur une épaule. Une autre feuille, cette fois en alliage de plomb et d'étain, représente un Bouddha debout dans un encadrement en forme d'arc, accompagné de deux serviteurs. Le serviteur de gauche est détérioré, son identité restera donc pour l'heure secrète, mais celui de droite pourrait représenter le dieu hindou Brahma, tel qu'il est représenté dans l'art thaïlandais. Troisième découverte d'envergure, un amas de plusieurs feuilles métalliques empilées les unes sur les autres avec de l'argile, avant d'être scellées avec du ciment. Les experts estiment qu'il s'agit d'une offrande rituelle, probablement pour protéger ou honorer la statue, comme le voulaient les pratiques religieuses de l'époque. Le Musée national de Phimai conserve actuellement ces trouvailles pour étude et conservation. »
Des taxis volants testés à Bangkok

Quant au site Zonebourse, il nous emmène dans le futur, un futur peut-être pas si lointain. « Le fabricant chinois de taxis volants EHang mène actuellement des vols d'essai en Thaïlande, en partenariat avec les autorités locales et divers partenaires, avec le lancement d'une zone d'expérimentation à Bangkok pour son véhicule électrique à décollage et atterrissage vertical sans pilote, ou eVTOL. Le directeur financier, Conor Yang, évoque le potentiel de la Thaïlande à devenir le premier pays au monde à accueillir des opérations commerciales d'eVTOL. » Le futur, peut-être pour demain…
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