On se veut souvent alarmiste et on a, hélas, rarement tort. Les changements climatiques créent des moussons de plus en plus destructrices. Pourtant, il y a ça et là matière à se rassurer. En quelques mots et trois photos.


Petite balade matinale au bord de la rivière Ping, à Chiang Mai. Depuis quelques jours, on n’a pas été épargné par les queues de cyclones venues de Chine et du Vietnam. Le cours d’eau, à son point de contrôle habituel en centre-ville, a frôlé, il y a quelques jours les trois mètres. Cinquante centimètres de plus et l’inquiétude réelle commence. Autant dire que nous avons connu des heures à nous demander si la catastrophe de l’an dernier allait se reproduire, avec quelques semaines d’avance. Et puis, donc, une promenade au bord de l’eau qui dit tout le contraire. Les engins de chantier flottants sont toujours là, à l’ouvrage depuis le printemps, pour permettre à l’eau venue du nord de lieux s’écouler.

Grâce à eux et à ceux qui les manipulent, les piles de ponts qui avaient le nombril sous l’eau, n’ont plus, deux jours plus tard, que les orteils mouillés.

Alors oui, il y a motif à être rassuré. Les autorités avaient annoncé que, cette année, elles feraient ce qu’il fallait afin que nous ne revivions pas la situation de l’automne 2024. Reconnaissons qu’elles ont tenu parole. De même côté alertes et prévention. On nous avait annoncé des messages fiables, envoyés aux populations installées dans des zones à risque, avec au moins un ou deux jours d’avance sur l’événement. Ils sont envoyés, ils arrivent, et ils sont plutôt fiables.

Alors oui, méfions-nous toujours de la nature capricieuse et compatissons avec les habitants des régions sinistrées et les victimes des violentes intempéries de ces dernières semaines. Mais trouvons aussi des motifs d’espérer atteindre la saison sèche sans trop de dommages.
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