Les ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN avaient rendez-vous dans la capitale malaisienne pour obtenir un retour au calme à la frontière. Échec. Tentative différente ce mercredi 24 décembre.


C’est à nouveau d’une réunion de l’ASEAN, dans la capitale malaisienne, que l’on espérait voir venir la bonne nouvelle d’un cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge. Mais, cette fois-ci, le rendez-vous s’est soldé par un échec. Après deux heures de discussions, la réunion spéciale des ministres des Affaires étrangères n’a pu apporter aucune solution.
Quatre engagements à tenir et trois préalables
La Thaïlande souhaite toujours revenir à la Déclaration de paix de Kuala Lumpur, signée le 26 octobre dernier, et à ses quatre engagements mutuels :
- réduction des armes,
- déminage,
- lutte contre la criminalité frontalière et les escroqueries en ligne,
- gestion des incursions.
Mais le ministre thaïlandais des Affaires étrangères a rappelé qu’il y avait trois préalables :
- le Cambodge, en tant qu’agresseur, doit être le premier à déclarer un cessez-le-feu,
- ce cessez-le-feu doit être réel et continu,
- le Cambodge doit faire preuve de sincérité dans sa coopération avec la Thaïlande, notamment en matière de déminage.
Ce dernier point constitue la principale pierre d’achoppement côté thaïlandais. Cela fait plusieurs fois, depuis la signature de la Déclaration, que des soldats sautent sur des mines dans la zone frontalière. La Thaïlande considère qu’il s’agit à la fois d’une violation de l’accord et des règles internationales. Elle demande un effort clair et honnête au Cambodge en la matière avant de s’engager à nouveau dans un processus d’accalmie.
Rendez-vous le 24 décembre
Après l’échec de la réunion de Kuala Lumpur, le Cambodge a proposé une réunion du Comité général des frontières, qui se tiendrait ce mercredi 24 décembre, pour déterminer des actions claires et savoir qui en sera responsable, afin d’aboutir à un cessez-le-feu réel et efficace.
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