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E-scooter : attention aux contrôles, la police sévit !

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Écrit par Catherine Zaccaria
Publié le 6 janvier 2020, mis à jour le 7 janvier 2020

Depuis l’interdiction à Singapour des trottinettes et tout autre véhicule électrique sur les trottoirs, la police a, durant 2 mois, fait de la prévention (6000 avertissements) mais sévit sévèrement depuis le 1er janvier.

Depuis le premier jour de cette année, 24 utilisateurs de trottinettes ont été arrêtés selon LTA (Land Transport Authority). La police, en civil, est bien décidée à faire respecter cette nouvelle loi. Les contrôles ont lieu de jour comme de nuit et les récidivistes sont traqués. Les contrevenants sont passibles d’une amende aller jusqu’à 2000 SGD ou/et une peine d’emprisonnement jusqu’à 3 mois.

Depuis le 5 novembre, date de l’entrée en vigueur de l’interdiction, les accidents ont chuté de 30% selon le Premier ministre d'État aux Transports, Lam Pin Min.

Les vélos électriques sont également concernés par cette interdiction. Ils ne sont autorisés que sur la route et les pistes cyclables.  Le gouvernement a promis la réalisation de kilomètres de pistes cyclables à Singapour mais cela a un prix !

« Plus de 1 milliard de dollars seront nécessaires pour accélérer et achever les plans visant à tripler le réseau de pistes cyclables de Singapour à environ 1 300 km », a déclaré lundi 6 janvier Lam Pin Min. Des pourparlers entre le Ministère des Finances et celui des Transports sont en cours afin d’obtenir le financement nécessaire à cette réalisation. En effet, le e-scooter était devenu un vrai moyen de transport pour connecter les utilisateurs aux différents transports publics. Avant l’interdiction, les utilisateurs avaient accès à 5500km de pistes, trottoirs inclus alors qu’aujourd’hui, plus que 440 km de pistes cyclables leur sont dédiés.

Le gouvernement avait offert une prime de 100 SGD aux propriétaires qui se débarrasseraient de leur e-scooters qui ne répondaient pas aux normes imposées par le gouvernement. 200 points de collecte ont été désignés et l’opération sera prolongée jusqu’à fin mars.  LTA a reçu environ 30'000 demandes.

Mais que deviennent ces trottinettes ?

Il en résulte aujourd’hui que des milliers de trottinettes doivent être démontées et recyclées. Il y a celles des particuliers mais aussi celles en partage. C’est l’entreprise Virogreen qui s’en occupe.

Lorsque ces véhicules arrivent sur leur site, ils sont d’abord démantelés. Une trottinette prend 15 minutes pour être démontée. Les pièces sont ensuite séparées et triées en fonction des matériaux. Les composants non recyclables tels que certains plastiques et les pneus sont éliminés, les parties métalliques revendues. Les batteries, une fois déchargées lors d’un processus appelé bain de sel, sont envoyées à des recycleurs de batteries qui les transforment.

Grab, propriétaire des scooters électriques « GrabWheels, travaille en partenariat avec Virogreen afin d’éliminer tous les anciens e-scooters en fin de vie.

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