Édition internationale

Reconnaissance de la Palestine : Singapour reconsidère sa position

Singapour a déclaré ce lundi 22 septembre qu’elle imposerait des sanctions ciblées contre les dirigeants de groupes coloniaux israéliens et a, en parallèle, annoncé qu’elle reconnaîtrait l’État palestinien « lorsqu'il disposera d'un gouvernement efficace qui acceptera le droit d'Israël à exister ».

Le ministre des Affaires étrangères Vivian Balakrishnan, lundi 22 septembre 2025 devant le ParlementLe ministre des Affaires étrangères Vivian Balakrishnan, lundi 22 septembre 2025 devant le Parlement
Écrit par Sherilyn Soekatma
Publié le 23 septembre 2025, mis à jour le 25 septembre 2025

 

En bref :
• Singapour pourrait revoir sa position sur la reconnaissance d'un État palestinien si la situation au Proche-Orient continue de se détériorer.
• La cité-État prévoit d'imposer des sanctions ciblées contre les dirigeants de groupes de colons israéliens jugés illégaux.

 

Lundi 22 septembre, devant le Parlement, le ministre des Affaires étrangères Vivian Balakrishnan a dénoncé l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, en particulier le projet dit E1. Selon lui, ce type d’initiatives risque de fragmenter les territoires palestiniens et de compromettre toute perspective d'une solution à deux États.

 

 

Singapour plaide pour la solution à deux États

« Nous appelons le gouvernement israélien à cesser la construction et l'expansion de colonies. Nous nous opposons aux tentatives continues de créer de nouveaux faits sur le terrain qui sapent les perspectives d'une solution à deux États », a-t-il déclaré.

Le ministre des Affaires étrangères a ensuite confirmé que des sanctions ciblées seront mises en œuvre contre les dirigeants de groupes coloniaux, précisant que les détails seront communiqués ultérieurement.

Il a également rappelé que la reconnaissance d’un État palestinien n’était qu'une question de temps, précisant : « Nous reconnaîtrons l'État palestinien lorsqu'il disposera d'un gouvernement efficace qui acceptera le droit d'Israël à exister et renoncera catégoriquement au terrorisme ».

 

« Il doit y avoir un règlement négocié qui aboutit à deux États, un israélien et un palestinien. »

 

Pour lui, la solution ne peut être que politique : « En fin de compte, pour résoudre ce conflit de longue date de manière globale, juste et durable, il doit y avoir un règlement négocié qui aboutit à deux États, un israélien et un palestinien, avec leurs peuples vivant côte à côte dans la paix, la sécurité et la dignité ».

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