Beetlejuice débarque à Singapour : le démon le plus drôle de Broadway prend possession de l’Esplanade

 

Un film culte transformé en comédie musicale délirante

Adapté du film oscarisé de 1988, le spectacle raconte l’histoire de Lydia Deetz, une adolescente gothique fascinée par la mort. Elle découvre que la maison dans laquelle elle emménage est déjà occupée… par un couple fraîchement décédé et un démon à la langue bien pendue : Beetlejuice. Pour se débarrasser de ses parents insupportables, Lydia décide de faire appel à ce fantôme farfelu et imprévisible.

Avec ses décors déjantés, ses effets spéciaux à couper le souffle et ses clins d’œil constants à l’univers visuel de Tim Burton, Beetlejuice The Musical est un concentré d’humour noir et d’énergie rock. Le spectacle, nommé huit fois aux Tony Awards, mêle comédie, fantaisie et émotion dans une mise en scène qui repousse les frontières du genre. Entre cabaret gothique, comédie musicale pop et carnaval infernal, il promet un show théâtral aussi drôle que touchant.

 

Un duo d’interprètes irrésistible

Dans le rôle-titre, on retrouve Andy Karl, comédien américain au charisme explosif, nommé déjà trois fois aux Tony Awards. Habitué des grandes productions de Broadway (Rocky, Groundhog Day, Moulin Rouge !), il collabore ici à nouveau avec le metteur en scène Alex Timbers. Karl apporte à Beetlejuice une énergie brute et un humour féroce. 

Face à lui, la prometteuse Karis Oka interprète Lydia Deetz. Révélée au Sydney Opera House dans SIX, elle s’est ensuite illustrée dans Fangirls et Ride the Cyclone, deux succès du théâtre australien contemporain. Actrice, chanteuse et danseuse accomplie, elle insuffle à Lydia une intensité et une fragilité qui tranchent avec le chaos autour d’elle. Une performance qui confirme son statut d’étoile montante de la scène musicale australienne.

 

Une création scénique spectaculaire

La production mêle effets visuels et chorégraphies saisissantes. Les textes signés Scott Brown et Anthony King (Broad City) débordent d’humour et d’originalité, la chorégraphie de Connor Gallagher et l’orchestration de Kris Kukul transforment la scène en une véritable spirale de musique.

Les décors et costumes, directement issus de la production originale de Broadway, plongent le public dans un royaume des morts extravagant, entre cimetières fluorescents et banquets d’outre-tombe. Résultat : un spectacle jubilatoire et terriblement vivant pour un show consacré à la mort.

 

 

Beetlejuice est l’un des musicals les plus originaux de ces dernières années. On y rit, on y frissonne, on en ressort avec une furieuse envie de fredonner ses chansons. Après Hamilton et Le Roi Lion, la Michael Cassel Group, en collaboration avec Warner Bros Theatre Ventures, signe une nouvelle production d’envergure qui confirme la place de Singapour sur la carte mondiale des grandes comédies musicales.