Hier soir, 1er décembre 2025, L’Impératrice jouait pour la première fois à Singapour pour une date unique de sa tournée Pulsar - World Tour 2025. Lepetitjournal.com est fan et n’aurait raté un ce concert sous aucun prétexte! Retour sur un beau moment convivial et groovy.


Electro-pop sensuelle, disco rétro, grooves soyeux, esthétique glamour et cosmique : L’Impératrice, c’est tout cela et bien plus encore. Et Louve, Charles, Tom, David, Hagni et Achille l’ont encore démontré hier soir au Mediacorp Theatre. La salle de 1.500 places n’était pas pleine, mais l’énergie du groupe a immédiatement embarqué un public enthousiaste dès les premières notes. Les mains se lèvent, les spectateurs aussi : la magie opère. Le concert de L’Impératrice est un voyage — et il se vit debout et en dansant. Tant pis si la configuration de la salle prévoyait des spectateurs assis bien sagement…
Louve et ses complices reviennent : l’énergie reprend de plus belle, décuplée par l’attente
“Je n’avais jamais vu ça à Singapour !”
Les morceaux s’enchaînent jusqu’à l’un des titres phares du groupe : Agitations Tropicales, extrait de l’album Odyssée (2015), en écoute ici. Un morceau, avouons-le, qui s’accorde parfaitement à l’atmosphère de notre Singapour tropicale. Puis vient Danza Marilù, tiré du dernier album Pulsar et déjà bande-son emblématique de la tournée. Le public est ravi… jusqu’à ce que tout s’arrête net. Une panne technique, la crainte de tous les ingénieurs du son. Les artistes quittent la scène, les lumières se rallument. Le public patiente. Un agent de la sécurité s’étonne de cet entracte inopiné puis comprend (comme nous tous) qu’il y a un vrai problème de son. Quinze minutes passent. Mais lorsque Louve et ses complices reviennent : l’énergie reprend de plus belle, décuplée par l’attente. Ariane, spectatrice, nous confiera plus tard : « La panne, c’est presque le moment que j’ai préféré. Je n’avais jamais vu ça à Singapour. L’imprévu, c’est génial ! »
Un final époustouflant...

Les spectateurs français incorrigibles et déchaînés
Avant le dernier morceau, Tom, le (formidable) batteur, invite tous les spectateurs du balcon à descendre pour rejoindre une “fosse imaginaire”. Moment de flottement et d’inquiétude visibles chez les agents de sécurité, peu habitués à ce genre d’initiatives. Fidèles à leur réputation, les Français sont incorrigibles et adorent s’amuser des règles… Mais comment refuser lorsque les artistes le demandent et que le public est aux anges ? Effectivement, personne n’a osé s’opposer et en quelques secondes, le public entier se retrouve debout, côte à côte, à danser à quelques mètres de la scène pour assister à un final époustouflant.
Ariane nous raconte avoir découvert L’Impératrice pendant le Covid et rêvait de les voir sur scène...

Un live mémorable de l’Impératrice dans la Cité-Etat
Si le groupe rayonne sur la scène française et internationale depuis plus de dix ans, beaucoup le découvraient hier pour la première fois en live. Astrid et Antoine, nouvellement installés dans la cité-État, n’auraient pas pu rêver meilleur premier concert à Singapour. Constance et Hugo, eux, connaissaient L’Impératrice mais ne les avaient jamais vus sur scène : la configuration assise de la salle les a surpris au début, mais l’énergie du groupe a vite balayé cette impression. Amrita et sa fille Valentine fredonnaient encore leurs deux morceaux préférés — Agitations Tropicales et Danza Marilù— en quittant le théâtre. Agathe, qui avait découvert le groupe au festival Hello Birds à Étretat en 2015, n’imaginait pas le retrouver dix ans plus tard… à l’autre bout du monde! Ariane nous raconte avoir découvert L’Impératrice pendant le Covid : leurs chansons l’ont portée pendant cette période difficile, et elle rêvait de les voir sur scène. C’est désormais chose faite! Quant à Fanny et Étienne, ils saluent autant la puissance du premier morceau que la maîtrise avec laquelle le groupe a su rebondir après la panne.

Après avoir conquis les publics d’Amérique, d’Europe et désormais d’Asie, la magie a encore opéré hier soir à Singapour. Merci L’Impératrice — revenez- nous vite : la Cité du Lion a adoré voyager au rythme des mélodies lumineuses de Pulsar!
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