Chaque année, deux festivals ont lieu dans chaque université en Corée du Sud. Certains même ayant des programmations dignes des grands festivals. Mais comment y assister ? Petit guide pratique.
Yonsei, Pusan, Donkkuk... Chaque année, les universités en Corée du Sud organisent deux festivals pour leurs étudiants (et aussi ouverts à tous, selon les écoles). Durant de deux à trois jours, ils ont généralement lieu au printemps (mai-juin) et en automne (septembre-octobre). Fêter les futurs diplômés ou accueillir les petits nouveaux, ces évènements sont incontournables dans la vie étudiantes du pays du matin calme.
En dehors des concerts organisés avec les stars du moment, les universités installent aussi des food trucks et des activités à faire sur le campus pour fêter dignement son école et ses couleurs. On peut alors voir tous les étudiants parés des tee shirts, casquettes et banderoles.
Des programmations très attendues
Les programmations sont souvent annoncées sur les réseaux sociaux des différents établissements. Donc, pour ne pas les manquer, le mieux est de s'abonner et de suivre les actualités lorsque la période des festivals approche.
Par exemple, pour le festival de printemps 2024 de Yonsei University, on pouvait avoir Ateez, IVE, Riize ou Psy. Souvent, les artistes / groupes du moment sont présents à un ou plusieurs festivals d'université. Gratuits, pour certains, et facile d'accès (si la politique de l'évènement autorise des étrangers de l'école à y assister), ce genre de festival est incontournable pour se plonger dans la vie étudiante sud-coréenne, découvrir la k-pop et l'ambiance de famille s'installant pour ces quelques jours de fête.
Des polémiques sur les systèmes de réservations
Mais attention, ces festivals peuvent parfois être uniquement ouverts aux étudiants fréquentant l'établissement. Un changement qui a parfois du mal à passer puisqu'auparavant, ils étaient accessibles à tous pour certains.
Cette année, certaines universités ont mis en place un système de billetterie payants pour les étudiants, système largement critiqué puisque certains d'entre eux revendaient leurs billets. Les organisateurs (souvent des groupes de cheerleading de chacune des facultés) ont alors accusé ces revendeurs de se faire de l'argent sur le dos de l'université. En effet, ces évènements sont pour la plupart financés avec le soutien de l'établissement, des donations, ou ces systèmes de billetterie.
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