Les expats’ le savent bien, les touristes le découvrent : Santiago, c’est avant tout une vaste “Region Metropolitana” composée de multiples communes indépendantes à l’identité singulière. Réalisée par l’Institut des Études urbaines et territoriales de l’Université Catholique, une récente étude, dévoilée par le site Civico.com, vient d’établir un classement de ces quelque 36 municipalités chiliennes. Le critère déterminant ? L’indice de qualité de vie urbaine prenant en compte près de 8 paramètres comme l’environnement du quartier, l’offre socio-culturelle, le réseau de transports en commun ou encore l’accès aux soins.
Providencia, ou le bon-vivre urbain
Sans grande surprise, c’est Providencia qui se hisse à la tête du classement, suivie de près par Vitacura et Las Condes qui, jusqu’à présent, occupaient la première position. On retrouve également Ñuñoa, Santiago ou encore La Reina parmi les communes les plus agréables à vivre. À l’inverse, San Bernardo, Puente Alto et Pudahuel font figure de mauvais élèves. Plus généralement, l’étude met en lumière de forts contrastes entre l’Est de Santiago, aux avantages urbains nombreux, et sa zone Sud, qui regroupe les quartiers les plus défavorisés de la région.
Autre donnée notable : l’étude montre que seulement 2 habitants sur 10 résident ont la chance de vivre dans une commune à la qualité de vie remarquable, tandis que 48% de la population ne bénéficie que d'un accès restreint aux différentes ressources municipales. Une information peu surprenante, le Chili étant le pays le plus inégalitaire de l’OCDE.*
Source : Rapport OCDE 2015
Photo : Pablo García Saldaña sur Unsplash