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Élections consulaires : Marie Godefroy (Pour tous les français)

Marie GodefroyMarie Godefroy

L’élection des conseillers consulaires approche. Pour vous aider à mieux connaître les candidats des circonscriptions de Rio de Janeiro et São Paulo, ainsi que leurs programmes, lepetitjournal.com do Brasil leur a posé les mêmes questions. Ces interviews réalisées par écrit vous sont proposées dans l’ordre des tirages au sort effectués par les consulats généraux. Elles sont publiées entre le 6 et le 17 mai, c’est-à-dire avant le vote sur internet qui sera ouvert du 21 au 26 mai. L’élection « à l’urne » aura lieu quant à elle le 29 mai.

A lire aussi : Les élections consulaires à Rio en 6 questions.

 

Aujourd’hui, Marie Godefroy, et la liste “Pour tous les français“.

 

Marie Godefroy, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis élue sortante, arrivée au Brésil en 1966. Depuis, j'ai toujours vécu à Rio de Janeiro. J'ai travaillé pour des compagnies aériennes, dont Air France. Puis mère d’un garçon, je me suis progressivement dédiée au foyer.
Fin 2016, je suis devenue élue locale, suite à la disparition de Françoise Lidemann, dont j’étais la suppléante et collaboratrice depuis 10 ans.

 

Comment avez-vous constitué votre liste ?

Ma liste intitulée “pour tous les français“ a été constituée avec Alain Raisson, élu sortant comme moi-même. Nous avons fièrement repris le flambeau des engagements de Françoise Lindemann, figure emblématique pour notre communauté : penser à l’intérêt collectif avant tout ; être disponible et accessible à tous ; agir librement avec détermination et sans esprit partisan.
Mes autres colistiers sont Stéphanie Bernard, Fred Illouz, Mireille Hassoun et Jacques Fremau. Des gens formidables et expérimentés. Nous faisons le pari collectif de redonner le dynamisme nécessaire à notre circonscription plongée dans la crise sanitaire et économique.
Nous comptons sur la confiance renouvelée de nos compatriotes qui nous ont vus à l'œuvre, surtout lorsque les difficultés s'amoncelaient…

 

Comment envisagez-vous cette fonction de conseiller consulaire ?

Ma fonction consiste à être toujours présente auprès de nos compatriotes. Pour les aider dans l'épreuve, comme pour partager les moments de bonheur, heureusement.
Le conseiller est aussi un relais essentiel auprès de l'administration et les parlementaires, notamment pour faire évoluer de nombreux dispositifs qui touchent à vie quotidienne de nos administrés, parfois les plus vulnérables.
Toujours à l'écoute des attentes et des aspirations, le conseiller doit aussi favoriser toutes les initiatives au niveau local. Il s'agit de fédérer les énergies au sein de notre communauté, notamment en rapprochant les Français entre eux, comme du consulat, en développant la relation de proximité avec nos agents consulaires.

 

Quels sont selon vous les principaux défis aujourd’hui pour les français établis au Brésil ?

Nous avons reçu durant notre mandat beaucoup de réclamations concernant le versement des pensions. Non sans efforts, nous avons réussi à contacter les diverses caisses et ainsi pu les solutionner. La dématérialisation des certificats d’existence et leur mutualisation entre les différentes caisses est un progrès évident. Il faut désormais utiliser les solutions technologiques pour remplacer les certificats d’existence et ainsi ne jamais interrompre le versement des pensions.
C'est pourquoi nous ferons la promotion des dispositifs biométriques à distance avec un système de reconnaissance faciale répondant à des normes de cyber-sécurité exigeantes.
L'autre problème majeur est que de plus en plus d'enfants français… ne parlent pas français. Surtout dans les couples binationaux.
Enfin, je pense à la situation pénible de nos entrepreneurs, totalement en perdition dans certains secteurs du fait de la crise économique liée à la pandémie.

 

Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?

Justement, nous allons soutenir les entrepreneurs en faisant notre possible pour autoriser des associations actives dans d’autres domaines que l’entraide et la solidarité, comme la chambre de commerce, à présenter un dossier de subvention STAFE dans le but d’aider individuellement des entrepreneurs fragilisés par la crise sanitaire.
D'autre part, nous agirons pour faire connaitre le programme FLAM et aider les parents à créer des associations FLAM afin d’offrir aux enfants un apprentissage de la langue française dans un contexte ludique et extra-scolaire.
Dernier axe majeur, nous allons continuer d’informer les Français de l’existence du dispositif de Secours occasionnel de solidarité et, s’ils sont éligibles, de les accompagner dans leur démarche auprès du consulat comme nous l’avons fait durant notre mandat.
En conclusion, nous avons le courage et l’obstination pour que notre patrie n’oublie pas ses français de l’étranger !

Alain Raisson
Alain Raisson, numéro 2 sur la liste "pour tous les français"

 

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