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QUARTIERS – Coyoacán, un quartier hors du temps

Tel un village au c?ur même du D.F., Coyoacán ne peut laisser insensible. Impossible d'en énumérer les centres d'intérêt, tant ils sont nombreux et variés. Un lieu de balade dominicale idéal auquel s'ajoute une vie culturelle importante

Le quartier tire son nom du mot nathual "Coyohuacan", littéralement "le lieu des coyotes"(Photo : M.R.)

Sa présence dans tous les guides touristiques n'est évidemment pas le fruit du hasard. Situé dans la partie sud de la ville, Coyoacán est l'un des quartiers incontournables de Mexico. Avec un nom dérivé du mot nathual "Coyohuacan"? "le lieu des coyotes", en traduction littérale ? Coyoacán est aujourd'hui bien loin de sa physionomie d'origine.
Classée, en 1990, zone de monuments historiques par l'Unesco, la colonia du même nom abrite près de 280 bâtiments recensés dans le catalogue du célèbre Institut d'Anthropologie de Mexico.
Véritable poumon culturel du sud de Mexico, le quartier peut aussi bien satisfaire la curiosité du touriste de passage, grâce à la visite des demeures historiques de Frida Kahlo et de Léon Trotsky, que celle de l'amateur d'ethnologie ou d'art, avec le musée d'Art Préhispanique Anahuacalli-Diego Rivera ou le musée de l'Aquarelle, pour ne citer qu'eux. Lieu de résidence et de rencontre de nombreux intellectuels et artistes en tout genre, cet endroit un peu bohème est assurément apprécié de tous.

Un style colonial intact et propice à l'évasion
Si vous souhaitez vous perdre dans un dédale de petites rues pavées typiquement espagnoles, Coyoacán est fait pour vous. Dans un pur style colonial, se succèdent petites maisons ou grandes propriétés, toutes colorées, des rues arborées et une circulation, par endroits, très inférieure à la moyenne de la ville. Le c?ur du quartier se compose du jardin Centenario, entouré de nombreux bars et restaurants, de la place Hidalgo et de l'église Saint-Jean Baptiste.
Chaque week-end une foule, familiale et cosmopolite, se presse dans ces lieux pour un marché ou se côtoient de nombreux stands d'artisanat, vêtements, bougies, bibelots? voir même tatouages ou piercings. Le spectacle est, lui, assuré par de nombreux musiciens, comiques de rue et même aztèques des temps modernes qui, en habit traditionnel, proposent aux passants des "purifications-minute", à grand renfort d'encens et de percussionistes en trance. Enfin, et pour finir la balade, pourquoi ne pas s'offrir un bol d'air dans l'immense parc des Viveros, surnommé le « poumon de la ville », et éventuellement en profiter pour repartir avec son sapin de Noël

Eddy RABIN. (www.lepetitjournal.com) 25 avril 2007(déjà publié en décembre 2006)

Plus d'info sur
http://www.coyoacan.gob.mx/ (en espagnol)

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