Édition internationale

OLIVIER WEBER – Reporter de guerre et écrivain nous parle du métier de journaliste

Les théâtres de guerres du monde ont fait partie du quotidien d'Olivier Weber pendant plus de deux décennies, période durant laquelle il a couvert une vingtaine de conflits et vécu aux côtés d'une quinzaine de guérillas. Alors qu'il était de passage à Brisbane, en Australie, pour un séminaire donné à UQ en association avec l'Alliance Française de BrisbaneOlivier Weber a accepté de répondre à nos questions

Khmers rouges, Talibans et leurs actions ont été dans le collimateur de ce journaliste engagé. De grandes figures de la lutte contre l'oppression telles que l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, le Dalaï Lama et le « Lion du Panshir », plus connu sous le nom du « Commandant Massoud » ont été interviewées par cet aventurier.

Véritable sommité dans le domaine du journalisme, Olivier Weber reçoit en 1992 le prix Albert Londres, sorte de Pulitzer à la française qui récompense le meilleur grand reporter de l'année.

En tant que correspondant à l'étranger pour The Sunday Times, The Guardian, Libération, et Le Point, ce journaliste d'exception a traversé le globe de long en large de l'Asie Centrale à l'Afrique en passant par le Moyen-Orient.

L'Irak et l'Afghanistan n'ont pas échappé à sa plume, que celle-ci s'exprime par le biais des différents journaux pour lesquels il a travaillé, par des documentaires qu'il a réalisés pour la télévision française ou encore, par ses romans qui rendent comptes d'une réalité par le prisme de la fiction. Parmi ses ?uvres : La Mort blanche, La Confession de Massoud, Le Grand Festin de l'Orient- pour n'en citer que quelques-uns.

Alors autant dire que l'annonce de sa venue la semaine dernière à l'occasion d'un séminaire donné à University of Queensland en association avec l'Alliance Française de Brisbane a été vécue comme une chance, et lepetitjournal.com au eu l'occasion de lui poser quelques questions.

Face aux critiques de plus en plus virulentes qui s'élèvent contre l'objectivité journalistique et un système médiatico-politique supposé, notamment lors de l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis envers et contre tous (et dans une moindre mesure en France avec la primaire « ouverte de la droite et du centre » et la victoire inattendue de l'ancien Premier Ministre François Fillion), il est apparu intéressant d'interroger Olivier Weber sur ce métier qu'il connait si bien.

Lepetitjournal.com/brisbane : Pouvez-vous nous donner votre définition du journalisme ? La définition d'écrivain serait-elle différente ?

Olivier Weber :  Pour moi le journalisme est une manière de rapporter les faits du monde et sa course, de les analyser, et d'établir un pont entre ces évènements et le public. Le journalisme fait également partie d'un formidable projet : être un contre-pouvoir, surtout en démocratie. Ainsi, la presse est une composante même de ce régime. Défendre sa liberté, c'est aussi garantir la pérennité de tous les autres droits de l'homme et de la démocratie... >> Lire la suite sur notre édition de Brisbane

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