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Serguei Aver « on parle du caviar comme on parle d’un grand vin »

Caviar Caviar

Serguei Aver est franco-suisse. Du haut de ses 26 ans, il est le General Manager de la boutique Petrossian, plus grande maison de caviar au monde. Il fait partie des 30 hommes du  « Mois de l’Homme » du Petit Journal New York.

 

Le monde du luxe

Serguei Aver est né à Paris d’une mère française et d’un père suisse. Très jeune, il souhaite se lancer dans l’hôtellerie de luxe. Il passe d’abord par l’école Ferrandi, d’où il sortira major de promotion. S’en suivent des études à Saint-Johns University, à New York, puis à Vatel où Serguei effectue le programme Marco Polo qui l’envoie aux Philippines, en Chine, en Suisse et aux États-Unis où le jeune homme termine ses études avec un MBA, à la California International Business University.

C’est au pays de l’oncle Sam que Serguei est embauché chez Bagatelle. Il y est Operations Manager pendant un an avant d’être débauché par la Maison Petrossian. Dans la plus grande maison de caviar du monde, il commence comme Project Manager. Analyse de marché, opérations de développement, management d’équipes et acquisitions de nouveaux partenaires stratégiques sont alors le quotidien de Serguei, toujours souriant, impliqué et heureux de faire partie de la maison qui compte les meilleurs caviarologues du monde. Très vite, celui qui a onze ans d’expérience dans les métiers de bouches, et sur des produits de luxe comme la truffe, le champagne ou le caviar, est nommé General Manager de la boutique Petrossian de New York, et reste Project Developper pour les marchés de New York, de la Floride et du Texas.

 

Déguster le caviar

Dans la très chic boutique de la 7e Avenue, à l’angle de la 58e rue, dans l’un des plus beaux buildings de la ville, Serguei fait découvrir le caviar et essaie, avec ses clients, de trouver celui adapté à chaque palais. « À la boutique, nous proposons à nos clients de déguster le caviar. Il y a des caviars complexes et minéraux, d’autres sont modernes, d’autres plus dorés ou plus riches, et chacun apprécie en fonction de son palais ».

Si Serguei nous confie que 90 % des clients ne connaissent pas le caviar, il prend énormément de plaisir à les initier et à les éduquer à ce met si luxueux. Parler de la richesse d’un caviar, de la taille de l’œuf, du « pop » que fait le caviar quand il éclate en bouche, du goût, tantôt beurré, tantôt rond, crémeux, robuste, iodé ou au goût de noisette est le langage de Serguei. Ce langage, décrivant le caviar, est digne de celui des grands vins. « Il y a en effet des similitudes entre le caviar et le vin » confirme Serguei Aver. « On parle aussi d’odeur, d’arôme de patanegra ». Les qualificatifs propres au caviar sont riches, parfois poétiques, mais toujours en douceur et en saveur.

Si Serguei est intarissable quant à son savoir sur le caviar, il l’est tout autant quand il parle de New York. La ville d’ambition où tout est possible, la ville de tous les rêves, de tous les projets, la ville dynamique, la ville d’entraide, mais aussi, la ville où tous les grands chefs passent. Parce que New York est aussi iodée, fondante, elle est assurement le « beluga » des destinations pour Serguei Aver.

Merci, cher Serguei, de faire partie de notre « Mois de l’Homme ».

 

Pour en découvrir davantage sur le caviar Petrossian

 

Article rédigé par Rachel Brunet - rédactrice en chef du Petit Journal New York

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