A New York, tout bouge, tout évolue à une vitesse folle. Rien de plus normal donc pour Cyrielle Augier Retaureau et Anne-Laure Peytavin Mondoulet, qui animaient She for SHE depuis deux ans, de faire évoluer la communauté. SHE the movement est le nouveau nom de la communauté des femmes francophones à New York. « Nous avions envie de quelque chose qui ressemble à New York : vibrant et audacieux », nous explique Cyrielle.
Quelle a été l’idée derrière le rebranding de She for S.H.E en SHE the movement ?
Nous avons voulu écrire un nouveau chapitre avec cette communauté, un nouvel élan. Nous avions envie de quelque chose qui nous ressemble : de plus audacieux et dynamique. Nous voulions montrer notre collectif en action, en mouvement. Nos membres sont des femmes actives, qui ont un travail à haute responsabilité ou sont entrepreneuses. Certaines sont là depuis plusieurs années, d’autres viennent juste d’arriver et cherchent une communauté bienveillante pour se constituer un réseau et surtout avancer et oser ensemble.
Qu’est-ce qui fait la différence de SHE the movement par rapport à d’autres réseaux ?
Il est important pour nous de nous connecter dans l’authenticité. Nous sommes un espace qui permet aux femmes de partager, s’exprimer et apprendre dans divers domaines : la finance, la tech, le développement personnel, la culture ou encore l’art. Nous sommes ensemble pour nous soutenir, développer nos talents et nos forces, s’épanouir et nous élever ensemble.
Notre présence ne se limitera pas à New York. Nous organisons des événements en présentiel mais aussi certains à distance. Cela nous permet de rassembler d'autres francophones qui sont aux Etats-Unis.
Quels sont les événements proposés aux membres ?
Avec Anne-Laure, nous faisons de la curation d’événements pour que nos membres s’ouvrent à d’autres horizons mais aussi se nourrissent d’un point de vue professionnel.
Nous proposons différents formats: apéros networking, guest speaker interviews de femmes inspirantes comme Julie Chapon, Tatyana Franck, Cecilia Jourdan etc, des masterclass et workshops thématiques pour monter en compétence, des dîners intimistes et des événements VIP dans des lieux privés pour nos membres. Nous proposons deux types de memberships: annuelle et mensuelle.
Nous ne sommes pas un club d’affaires qui ne célèbre que le succès, ces rencontres sont des moments d’authenticité où nos intervenantes ne cachent pas non plus les difficultés rencontrées, les moments de doute et les sacrifices. Nos membres en repartent inspirées et motivées.
Deux cercles sont également là pour accompagner les entrepreneuses et les entrepreneuses-to-be. Nous remercions d’ailleurs nos membres pour leur confiance. Ces moments d’exception font naître de belles conversations mais aussi des éclats de rire.
Retrouvez tous les événements de SHE the movement
Quelles sont les principales difficultés que rencontrent les entrepreneuses à New York ?
À New York, entreprendre demande bien plus qu’une bonne idée : il faut comprendre un écosystème. Le marché américain a ses codes, ses réflexes, sa façon de valoriser l’audace. On ne peut pas simplement transposer un concept venu d’Europe — il faut l’adapter, parfois le réinventer.
Ici, savoir se présenter, pitcher, incarner son projet fait partie du jeu. C’est un vrai apprentissage pour beaucoup d’entre nous, mais aussi une formidable occasion de gagner en confiance et en clarté.
Côté management, les repères changent aussi : les équipes américaines fonctionnent différemment, souvent plus cadrées dans leurs missions. Là où, en France, on valorise la prise d’initiative, ici, la structure prime. C’est un autre rythme, un autre langage à apprivoiser.
Chez SHE the Movement, on veut justement créer ces passerelles : partager nos expériences, nos apprentissages, nos ajustements, pour que chaque femme puisse avancer plus vite et plus sereinement dans cet environnement unique.
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