À New York, la liste « Majorité Présidentielle avec Pascale Richard » se présentait pour la première fois aux élections consulaires. À 6 voix près, le parti du président Emmanuel Macron arrive en deuxième position. Sur l’ensemble du territoire américain, la Majorité Présidentielle a été élue dans absolument toutes les circonscriptions où elle se présentait. Une élection locale qui pourrait donner la tendance à moins d’un an de l’élection présidentielle française.
La Majorité Présidentielle avec Pascale Richard, à New York
Pour cette deuxième élection des conseillers des Français de l’étranger, les Français des États-Unis étaient invités à accomplir leur devoir de citoyen. Il y avait d’abord le vote électronique, ouvert du 21 au 26 mai, puis samedi 29 mai, le vote à l’urne qui s’est déroulé, pour la circonscription de New York, du New Jersey, du Connecticut et des Bermudes au Consulat général de France à New York.
Samedi soir, l’ensemble des listes ont pris connaissance de leur score à l’urne : Christine Tuaillon remportait 11,6% des votes ; Pascale Richard 20,5% ; Richard Ortoli 9,6% ; Annie Michel 25,2% et Gérard Epelbaum 32,9%. Mais force est de constater que les résultats du vote électronique ont totalement changé la donne.
Les résultats officiels communiqués par le Quai d’Orsay ce lundi 31 mai sont les suivants : Gérard Epelbaum remporte, pour la circonscription, 891 voix, Pascale Richard remporte 885 voix, Annie Michel remporte 740 voix, Richard Ortoli remporte 444 voix et Christine Tuaillon remporte 306 voix.
À noter qu’un siège consulaire est remporté par tranche de 444 voix. Ainsi, la liste menée par Gérard Epelbaum conserve de justesse ses 2 siéges, Pascale Richard remporte un seul siège — il manquait 3 petites voix pour que son colistier, Pascal Royer, soit élu —, Annie Michel remporte un seul siège ( elle perd donc un siège et Julien Ducourneau est battu ), Richard Ortoli conserve péniblement son siège. Christine Tuaillon ne remporte aucun siège, mais réalise un score tout à fait honorable pour une première élection.
Sont donc élus conseillers des Français de l’étranger, Gérard Epelbaum, Émeline Foster, Pascale Richard, Annie Michel et Richard Ortoli.
Pascal Royer, colistier de Pascale Richard est élu délégué consulaire ainsi qu’une autre personne de la liste conduite par Gérard Epelbaum.
Durant les 5 prochaines années, ils seront au service des Français de la circonscription. Comme l’a promis Pascale Richard durant la campagne, la communauté compte sur elle pour « enfin » faire connaître la fonction de conseiller des Français de l’étranger, fonction malheureusement peu connue, même après 7 années d’existence.
La Majorité Présidentielle séduit partout aux États-Unis
Dans toutes les circonscriptions américaines où le parti En Marche a soutenu des candidats à cette élection locale, les têtes de liste se sont imposées. À San Francisco et à Boston, la Majorité Présidentielle emporte deux sièges. À Los Angeles, Atlanta, Washington, New York et Houston, la Majorité Présidentielle remporte un siège. Le parti d’Emmanuel Macron est ainsi élu dans toutes les circonscriptions américaines où il s’est présenté.
À San Francisco, Sophie Suberville et Loic Legland sont élus ; à Boston, Julien Cavanagh et Anne-Clotilde Roche sont élus ; à Los Angeles, Stanislas Orand est élu ; à Washington, Béatrice Leydier — aussi référente pour les États-Unis « les Jeunes avec Macron » — est élue, et elle est sûrement parmi les plus jeunes conseillers des Français de l’étranger aux États-Unis ; à Atlanta, Michèle Oliveres est élue ; enfin, à Houston, Yves Jakubowicz est élu.
Conseillers et délégués éliront à l’automne les sénateurs représentant les Français de l’étranger aujourd’hui largement estempillés LR. Il y a fort à parier que les lignes bougent et qu’un certain renouvellement politique se dessine à moins d’un an de la présidentielle. Une chose est sûre, le parti du président Macron séduit à New York, comme sur l’ensemble des États-Unis. D’ailleurs, Émeline Foster l’a confirmé dans sa tribune publiée dans nos colonnes : même dans sa liste, pourtant soutenue par plusieurs sénateurs LR, certains soutiennent Emmanuel Macron.
Malgré ce que certains candidats tentaient de clamer, cette élection locale est bel et bien une élection politique.