Théodore Roosevelt, Woodrow Wilson, Jimmy Carter et surtout Barack Obama l’ont reçu. Alors pourquoi pas lui ? Le président américain Donald Trump ne rêve que d’une chose : recevoir le prix Nobel de la Paix, une distinction internationale qui l’obsède.
Régler des conflits internationaux « en 24 heures » est sa spécialité. C’est en tout cas ce que prétendent Donald Trump et son entourage depuis sa réélection. Une habilité si évidente pour les négociations internationales que sa porte-parole, Karoline Leavitt, a exigé lors de son point presse du 31 juillet dernier la plus haute des récompenses : « Il est plus que temps que Donald Trump reçoive le prix Nobel de la Paix ».
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Donald Trump : « un cessez-le-feu ou un accord de paix par mois »
Thaïlande/Cambodge, Serbie, Iran… Donald Trump aurait, selon elle, permis « un cessez-le-feu ou un accord de paix par mois » depuis son retour au bureau ovale, il y a six mois. La porte-parole a cependant omis d’évoquer la guerre en Ukraine ou à Gaza, deux sujets sur lesquels les Etats-Unis ont du mal à affirmer une position claire. Persuadé du fondement de ses actions vers un monde meilleur, Donald Trump s’était d’ailleurs plaint fin juillet 2025 d’avoir donné « 60 millions de dollars pour Gaza, mais personne ne nous a remercié ». Le président américain souhaite donc une reconnaissance internationale pour son action diplomatique et humanitaire, même après la dissolution controversée de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
L’obsession Barack Obama
Alors qu’il entame seulement son dernier mandat, Donald Trump cherche à inscrire son nom dans les livres d’histoire. Une obsession non-dissimulée amplifiée par l’obtention du Prix Nobel de la Paix par Barack Obama en 2009, neuf mois après son inauguration. « Si je m’appelais Obama, j’aurais reçu le prix Nobel en dix secondes », soulignait-il d’ailleurs il y a quelques mois.
Officiellement soutenu par Israël, le Pakistan ou encore par des parlementaires africains, Donald Trump est en lice parmi 338 autres personnalités ou organisations pour ce Prix Nobel de la Paix 2025. Ioulia Navalnaïa, la veuve de l’opposant russe Alexeï Navalny, fait pour le moment figure de favorite mais Donald Trump ne perd pas espoir. Sa soif de reconnaissance et de rivalité lui ayant déjà permis de briguer un second mandat. Réponse le 10 octobre prochain.
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