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Ilyes Benbouzid : "Je veux porter la voix des étudiantes et étudiants"

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Écrit par Damien Bouhours
Publié le 18 mai 2021, mis à jour le 18 mai 2021

Ilyes Benbouzid est tête de liste de « Etudiants français au Québec mobilisés pour une scolarité universitaire comme précédemment au tarif québécois (2.600$ au lieu de 9.200$), travailler librement, des bourses d’études, la reconnaissance des diplômes, une couverture médicale et dentaire » pour les élections consulaires 2021 pour la 4e circonscription du Canada (Montréal, Moncton et Halifax). Il revient avec nous sur son programme. 

 

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

Je m’appelle Ilyes, j’ai 21 ans et je suis étudiant-finissant au baccalauréat en études internationales à l’Université de Montréal. Arrivé de Metz en août 2018 pour poursuivre mes études supérieures, j’ai trouvé à Montréal une symbiose entre mes centres d’intérêts et un cadre de vie étudiante incroyable. A côté de mes études, j’ai pu être étudiant-ambassadeur pour l’UdeM et je suis toujours impliqué dans une association que j’ai cofondé à mon arrivée, celle des étudiants Français de l’UdeM (EFUM).

 

Comment avez-vous constitué votre liste ?

Le point de départ pour constituer la liste a été de former une liste qui serait la plus représentative de la communauté étudiante française présente au Québec. En partant de ce critère, je suis donc allé chercher des étudiants français au sein de toutes les universités québécoises. C’est principalement grâce aux bouches-à-oreilles et aux réseaux sociaux (LinkedIn ou Instagram encore !) que j’ai trouvé mes colistiers.

 

Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français de Montréal ?

Actuellement, les étudiants font face à un défi qui n’était pas prévu dans leur projet d’études : combattre la pandémie tout en poursuivant leurs études en tant qu’expatriés. Certains ont perdu leur emploi, d’autres ont connu des déceptions dans leur démarche d’immigration et pour certains, ils ont dû faire le choix difficile de quitter le Canada pour rentrer en France afin de ne pas s’endetter davantage. C’est pourquoi quand on est jeune et étudiant, le plus grand défi est d’être représenté pour porter nos problématiques. Or, ce ne fut pas le cas à mon arrivée en 2018 – ni à l’heure actuelle – et c’est ça qui m’a poussé à présenter une liste. Je veux porter la voix des étudiantes et étudiants à nos autorités consulaires, diplomatiques et politiques. J’ai bon espoir qu’avec ces élections, c’est un premier pas en faveur de la cause étudiante qui sera fait.

 

Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ?

Je pense qu’il s’agit avant tout d’un travail de terrain qui suppose d’être au contact des Français, comprendre leur problématique, et même mieux encore, les vivre afin de pouvoir mieux les porter. Dans mon cas, moi-même étudiant depuis 2 ans et demi, je connais très bien la réalité étudiante et j’ai pu faire le tour des campus universitaires à Montréal pour observer que nous vivions les mêmes problématiques essentiellement. Avec mon mandat au sein de l’association, j’ai pu confirmer que le logement, les démarches d’immigration ou encore la dérèglementation des frais de scolarité nous concernaient tous.

 

Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?

Notre programme se décline en 4 grands axes : l’éducation, la santé, l’emploi et l’immigration.

Sur le plan de l’éducation, la déréglementation des frais de scolarité fait en sorte que nous ne payons plus le tarif québécois mais désormais le tarif canadien ; c’est pourquoi nous demandons l'ouverture de nouvelles discussions sur des frais de scolarité au même tarif que les étudiants québécois.

Sur le plan de la santé, nous voulons améliorer la prise en charge des soins surtout pour les plus précaires. En effet, dans l’entente qui existe déjà, les soins dentaires et les soins d’optiques ne sont pas pris en compte et pour certains de mes camarades, il faut attendre le retour en France pour passer chez le dentiste.

Sur le plan de l’emploi, étendre la reconnaissance des diplômes (comme c’est déjà le cas pour la profession d’avocat) à davantage de professions contribuerait de manière significative à faciliter l’entrée sur le marché du travail ; c’est pourquoi nous travaillerons également à cette fin.

Sur le plan de l’immigration, nous avons en tête des idées pragmatiques comme par exemple la mise en place d’un guide de l’étudiant expatrié, faciliter le contact avec des conseillers juridiques pour les démarches d’immigration ou encore organiser des réunions d’information trimestrielle sur les questions d’immigration post-études.

 

Etudiants français au Québec mobilisés pour une scolarité universitaire comme précédemment au tarif québécois (2.600$ au lieu de 9.200$), travailler librement, des bourses d’études, la reconnaissance des diplômes, une couverture médicale et dentaire

Ilyes Benbouzid

Rafaëlle Pons

Martin Roy

Ema Holgado

Sacha Vogt

Justine Cousin

Louis Hudry

Willyse Bapté

Simon Visset

Mathilde Leveque

Tristan Gassert

Camille De la Vega

Maxime Aubert

Océane Corbin

David Breme

Gloria Zenzo

Matéo Gaurrand

 

Pour en savoir plus sur les élections consulaires et les autres listes : Elections consulaires : modalités de vote et candidats à Montréal

damien bouhours
Publié le 18 mai 2021, mis à jour le 18 mai 2021

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