Du 22 septembre 2025 au 21 septembre 2026, un poste unique attend un ou une jeune titulaire d’un doctorat pour représenter l’excellence scientifique québécoise au cœur de la capitale française. Portée par le Fonds de recherche du Québec, l’Office franco-québécois pour la jeunesse et le ministère des Relations internationales et de la Francophonie, cette résidence entend faire de la recherche un levier stratégique de coopération internationale.


Une opportunité de diplomatie scientifique en plein cœur de l’Europe
L’initiative s’inscrit dans la volonté du Québec de renforcer sa présence sur la scène scientifique mondiale. "Nous croyons fermement que la science a sa place dans la diplomatie. Ce programme est une passerelle entre la recherche et l’action internationale", affirme un représentant du FRQ. En résidant à la Délégation générale du Québec à Paris (DGQP), la personne sélectionnée participera à l’élaboration de partenariats entre les milieux scientifiques québécois et français, tout en contribuant à la découvrabilité des savoirs francophones.
Le FRQ, moteur de la recherche québécoise
Le Fonds de recherche du Québec (FRQ), qui pilote cette initiative, est un organisme public chargé de soutenir, structurer et promouvoir la recherche dans toutes les disciplines, des sciences naturelles aux sciences sociales, en passant par la santé. Placé sous la direction du scientifique en chef du Québec, il finance la relève scientifique et favorise les collaborations intersectorielles. "Avec le FRQ, le Québec affirme sa volonté d’investir dans une science ouverte sur le monde", rappelle un communiqué du ministère.
Des missions stratégiques aux multiples facettes
Encadrée par le délégué général et l’attachée scientifique de la DGQP, la personne en résidence aura un mandat ambitieux. Il s’agira notamment d’animer le partenariat Québec-France autour de la Cité internationale de la langue française, de faciliter l’émergence d’un pôle d’intelligence artificielle francophone (LANGU:IA), ou encore d’identifier des opportunités de collaboration avec les universités et centres de recherche. "Ce rôle exige curiosité, rigueur et sens de l’initiative. C’est une fonction à la fois intellectuelle, relationnelle et politique", peut-on lire dans l’appel à candidatures.
Un profil exigeant pour un rôle de haut niveau
Les conditions d’éligibilité sont strictes : être âgé de 18 à 35 ans, titulaire d’un doctorat obtenu dans les cinq dernières années, résider au Québec et ne pas occuper de poste menant à la permanence universitaire. Le ou la candidate devra démontrer des compétences en vulgarisation, en gestion de projets multidisciplinaires, et une sensibilité aux enjeux internationaux. "Nous recherchons des talents capables de faire dialoguer les disciplines et les cultures scientifiques", souligne l’OFQJ.
Un soutien financier conséquent pour accompagner la mission
Pour permettre à la personne retenue de mener à bien cette expérience à l’étranger, une bourse annuelle de 70 000 $ CAD est offerte par le FRQ, à laquelle pourra s’ajouter une allocation complémentaire de 10 000 $ en fonction du coût de la vie. L’OFQJ prévoit aussi un montant de 2 000 $ pour les frais de transport. Toutefois, les frais de séjour, de visa ou d’hébergement restent à la charge du ou de la scientifique. "C’est un investissement personnel, mais les retombées professionnelles sont immenses", explique un ancien lauréat d’un programme similaire.
Une passerelle vers l’avenir de la recherche internationale
Cette résidence d’un an est bien plus qu’un poste : c’est une immersion stratégique dans les rouages de la coopération scientifique et culturelle francophone. Elle ouvre la voie à une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses québécois appelés à penser la science au-delà des laboratoires.
La date limite pour déposer sa candidature est fixée au 26 mai 2025.
Plus d'informations et formulaire de candidature ici : https://bit.ly/4iTPZAE
Alors, qui relèvera le défi d’incarner le Québec scientifique à Paris ?