Cinéma, design, art: les évènements au programme de l’Institut français Milano en mai

Regards croisés sur le design France - Italie: Rencontre avec Alexia Leleu | 6 mai à 18h

A l’issue de la superbe exposition de la maison LELEU qui a métamorphosé la galerie de l’Institut français à l’occasion de la design week, Alexia Leleu, à la tête aujourd’hui de la célèbre Maison, participera aux Regards croisés sur le design France-Italie, en conversation avec Thierry Guérin, vice-président de Dedar.

En 2018, après une rencontre unique (presque magique) avec le passé et les riches archives de la Maison, Alexia Leleu refonde la Maison LELEU. Elle quitte sa carrière dans l’industrie pharmaceutique pour se former à l’histoire de l’art et du mobilier, à l’architecture d’intérieur et au design. Maison LELEU, l’une des marques emblématiques de la décoration de luxe française, a compté parmi ses clients des figures telles que le président Eisenhower, le prince de Monaco, ou encore Marilyn Monroe et Yves Saint Laurent… Depuis sept ans, Maison LELEU s’impose à nouveau sur la scène internationale par l’action d’Alexia Leleu, qui crée des éditions sur mesure de meubles, de luminaires et de tapis. En revisitant les archives de l’entreprise familiale, elle magnifie ses créations tout en préservant les techniques ancestrales. Après avoir réinterprété ses modèles historiques, Alexia Leleu ancre la Maison dans son temps en signant de nouvelles créations, comme le fauteuil Mava, sélectionné par le Mobilier National pour l’Élysée, ou le banc Markus, finaliste des Créateurs Design Awards.

Vice-Président en charge du Business Development chez Dedar depuis 2021, Thierry Guérin s’est toujours impliqué activement dans la promotion du design et de ses acteurs. Il a notamment été Vice-Président, puis Président de Designer’s Days, une association qui, depuis sa création en 2000, a œuvré pour la mise en lumière du design en France à travers un festival annuel fédérant éditeurs, designers et institutions.

 

Conférence : Quand l’Art déco séduit les verriers de Murano | 7 mai à 18h

Dans le cadre des mercredis de la médiathèque, l’historienne de l’art et commissaire d’exposition Sung Moon Cho, spécialisée dans les arts décoratifs du XXe siècle, parlera d’un moment crucial dans l’évolution stylistique du verre de Murano : les années 1920-1930. À l’exposition internationale de 1925 à Paris, le style moderne français connu sous le nom d’« Art déco » séduit le monde. Les verriers traditionnels de Murano l’adoptent aussitôt pour répondre à l’engouement pour ce nouveau style. On découvrira des verreries issues de différentes manufactures de cette île à l’affût de l’évolution du goût comme Cappellin, Venini, Pauly ou Nason & Moretti. On évoquera aussi des clients d’élite férus de cette modernité comme Gabriele d’Annunzio ou la famille Necchi Campiglio de Milan.

 

Andrea Solario et la Renaissance entre l’Italie et la France | 21 mai à 18h

Du 26 mars au 30 juin 2025, le Musée Poldi Pezzoli propose la première exposition monographique sur Andrea Solario, peintre milanais raffiné, influencé par Léonard de Vinci.

Solario a joué un rôle important à son époque, tant en Italie qu'en France ; à la cour du cardinal Georges d’Amboise, il a notamment peint pour le château de Gaillon, en Normandie, un vaste cycle décoratif aujourd’hui disparu. Beaucoup de ses chefs-d’œuvre sont conservés en France, en particulier au Louvre, qui a généreusement prêté au musée Poldi Pezzoli sept œuvres, parmi lesquelles des peintures très admirées et copiées au cours des siècles, comme la Tête de saint Jean Baptiste et La Vierge allaitant l'Enfant, dit La Vierge au coussin vert.

A l’Institut français Milan, la rencontre sera menée par l’un des deux commissaires de l’exposition, Antonio Mazzotta, professeur à l'Université de Milan.

 

Programmation du Ciné Magenta63

La petite vadrouille (2024), le 8 mai à 19h

Une comédie de Bruno Podalydès, avec Daniel Auteuil, Sandrine Kiberlain, Denis Podalydès

Justine, son mari et toute leur bande d’amis trouvent une solution pour résoudre leurs problèmes d’argent : organiser une fausse croisière romantique pour Franck, un gros investisseur, qui cherche à séduire une femme.

 

Marinette (2023), le 15 mai à 19h

Marinette Pichon a le foot dans la peau depuis son plus jeune âge. Élevée par une mère courageuse qui doit faire face à un mari violent, elle surmonte les difficultés et se forge une détermination sans faille. Alors qu’elle mène de front petits boulots et carrière sportive, elle est sélectionnée en équipe de France puis repérée par un grand club américain. Marinette débarque alors avec sa mère aux Etats-Unis, poursuivant le rêve de devenir la meilleure joueuse du monde. Adaptation de la biographie « Ne jamais rien lâcher » parue aux éditions FIRST en 2018.
 

Cycle cinéma en famille : Nina et le secret du hérisson (2023), le 17 mai à 15h

Nina aime écouter les histoires que lui raconte son père pour s’endormir, celles d’un hérisson qui découvre le monde. Un soir, son père, préoccupé par son travail, ne vient pas lui conter une nouvelle aventure...

Heureusement, son meilleur ami Mehdi est là pour l’aider à trouver une solution : et si le trésor caché dans la vieille usine pouvait résoudre tous leurs problèmes ?

Commence alors une grande aventure où il faut échapper à la vieille voisine et à son chat Touffu, déjouer les pièges du gardien et embobiner son gros chien... Sans compter le petit hérisson qui mène l’enquête à leurs côtés !

Recommandé à partir de 6 ans

Le Théorème de Marguerite (2023), le 22 mai à 19h

L’avenir de Marguerite, brillante étudiante en mathématiques à l’École Normale Supérieure, semble tout tracé. Seule fille de sa promo, elle termine une thèse qu’elle doit exposer devant un parterre de chercheurs. Le jour J, une erreur bouscule toutes ses certitudes et l’édifice s’effondre.

Marguerite décide de tout quitter pour tout recommencer.

 

Making Of (2024), le 29 mai à 19h

Une comédie de Cédric Kahn avec Denis Podalydès, Jonathan Cohen et Stefan Crepon.

Simon, réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Mais entre les magouilles de son producteur, des acteurs incontrôlables et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements.
Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe. Dans ce tournage infernal, son seul allié est le jeune figurant à qui il a confié la réalisation du “making of”.
 

Programme complet sur le site de l'Institut français Milano