Pour éviter une augmentation record de 20% du prix des factures d’électricité à partir du 1er juillet, le gouvernement italien est intervenu par décret mercredi soir. Mais la hausse des prix des factures énergétiques reste élevée.
Le prix des factures énergétiques explose à partir du 1er juillet. En cause, l’augmentation des prix des matières premières au niveau international (carbone, pétrole, méthane) qui n’épargne donc pas l’Italie. Si le gouvernement italien n’était pas intervenu mercredi soir avec un décret « tagliabollete » (« coupe-facture » littéralement), la facture aurait été plus salée, marquée par une hausse de 20%.
Gaz et électricité : quelle augmentation pour le trimestre juillet-septembre ?
L’intervention de l’exécutif a permis de contenir l’augmentation à 9,9% pour l’électricité et à 15,3% pour celle de gaz.
Tous les trois mois, l’autorité de l’énergie Arera met à jour les factures de gaz et électricité selon l’évolution du marché énergétique. Les nouveaux tarifs resteront donc en vigueur jusqu’à fin septembre, avant que la nouvelle mise à jour soit effectuée le 1er octobre.
Avec cette nouvelle variation, la dépense moyenne pour une famille-type est évaluée à 559 euros sur un an (entre le 1er octobre 2020 et le 30 septembre 2021) soit 12% de plus par rapport aux 12 mois équivalents de l’année précédente. Et sur la même période, la facture de gaz sera équivalente à 993 euros pour une famille-type, soit 1,3% en moins que l’année précédente.
L’Italie n’est bien sûr pas le seul pays à subir cette variation à la hausse. L’augmentation du prix des matières premières a des répercussions sur les factures des consommateurs d’autres pays européens, à l’instar de la France et de l’Espagne.
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