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Santé : étude sur le diabète de type 2 chez les homosexuels

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Rawpixel, Unsplash
Écrit par Lepetitjournal Melbourne
Publié le 14 novembre 2018, mis à jour le 14 novembre 2018

Edwin Pascoe, chercheur à l’Université du Victoria, a mené la première étude australienne sur les homosexuels ayant un diabète de type 2. Il a découvert que l’orientation sexuelle pouvait avoir un impact sur le diagnostic et le traitement.


En 2016, Edwin Pascoe a réalisé un sondage en ligne auprès de 250 hommes, suivi de 12 interviews afin d’identifier les points nécessitant une plus grande attention lors du suivi de patients homosexuels.


Créer un environnement dans lequel les patients se sentent à l’aise et peuvent parler de leur orientation sexuelle permet aux professionnels de santé d’explorer et de définir la meilleure manière de répondre aux besoins des patients diabétiques.

L’étude révèle notamment que certains homosexuels n’ont pas cette opportunité. Les professionnels de santé mettent un point d’honneur à traiter tous les patients de la même façon – cette approche peut pourtant devenir un obstacle si certains sujets sont évités.


En tant qu’infirmier et éducateur spécialisé dans le diabète dans le Victoria, Edwin Pascoe a observé que plusieurs facteurs contribuaient à un désengagement vis-à-vis de leur santé de la part des homosexuels chez qui un diabète de type 2 a été diagnostiqué. 
Ils souffrent de troubles de l’alimentation plus sévères que le reste de la population. 
Le stress et les comportements liés au stress s’expriment de manière unique – par exemple : augmentation du nombre de fumeurs. 
Les discriminations légalement autorisées sont également source de stress – certains services de santé et écoles ayant une affiliation religieuse sont autorisés à licencier ou expulser toute personne ne respectant pas leurs politiques.
Ils ont tendance à être plus isolés. Lors du recensement de 2016, 24,4% de la population vivait seul mais ce pourcentage serait plus important chez les homosexuels et plus particulièrement en vieillissant. Vivre seul est un facteur de risque pouvant mener à un état dépressif, ce qui est ensuite associé à un contrôle insuffisant du diabète.

L’étude montre que pour mieux traiter les patients homosexuels, les services et les professionnels de santé devraient prendre conscience des difficultés potentielles qui pourraient limiter l’accès aux soins de ces patients puis développer des stratégies à appliquer en consultation. 


Source : https://www.vu.edu.au/

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