Demain, la finale de la Coupe de France va mettre aux prises deux équipes en mal de titres. Recordman des victoires dans l'épreuve, l'OM est sevré depuis 1989, Sochaux depuis 60 ans
Niang et ses coéquipiers comptent bien ramener leurs 11e trophée du stade de France (photo AFP)
Stade de France, 80.000 spectateurs,demain soir 21h : la finale de la coupe de France met à nouveau les petits plats dans les grands, avec une affiche de choix -Marseille-Sochaux. Deux équipes en mal de titres.
Même si Sochaux a remporté la Coupe de la Ligue en 2004. Son deuxième trophée en coupe après sa victoire en Coupe de France il y a 60 ans?
Les Lionceaux sochaliens rêvent de bousculer les pronostics. Ils ont perdu à trois reprises face à Marseille en Coupe lors des dix dernières années, dont l'année passée en huitièmes, et tout récemment au Vélodrome (1-4) en championnat. En L1, le FCSM reste bien placé dans la course à l'Europe mais voudrait valider son billet avec le prestige d'un trophée.
Malgré l'appétit des Lionceaux, Marseille partira grand favori. L'OM a plus d'atouts individuels que son adversaire (Cissé, Ribéry, Nasri) et vient de retrouver un collectif qui lui a permis de se hisser, mercredi, à la deuxième place du championnat.
Rêves de doublé
La qualification en Ligue des Champions, grand objectif de la saison, est en bonne voie. L'OM, poussé une fois de plus par des milliers de supporters, pourra donc se jeter dans cette finale sans arrière-pensée, animé d'un sentiment de revanche après sa défaite au même stade, l'an passé, face au rival parisien..
Le recordman des victoires en Coupe de France (dix) rêve d'accrocher un onzième trophée à son palmarès pour parachever une saison en dents de scie mais qui serait finalement très positive avec une coupe et une qualification en C1. Ce doublé redorerait le blason phocéen, terni par l'improbable feuilleton Kachkar de l'hiver et dont les stars, Ribéry en tête, s'interrogent sur leur avenir.
Mais Sochaux, dont l'équipe des 18 ans dispute en lever de rideau la finale de la Coupe Gambardella, rêve aussi d'un doublé, à sa façon. Et ne se résoudra pas au simple rôle de faire valoir.
Patrice CAM. (www.lepetitjournal.com) vendredi 11 mai 2007
Niang et ses coéquipiers comptent bien ramener leurs 11e trophée du stade de France (photo AFP)
Stade de France, 80.000 spectateurs,demain soir 21h : la finale de la coupe de France met à nouveau les petits plats dans les grands, avec une affiche de choix -Marseille-Sochaux. Deux équipes en mal de titres.
Même si Sochaux a remporté la Coupe de la Ligue en 2004. Son deuxième trophée en coupe après sa victoire en Coupe de France il y a 60 ans?
Les Lionceaux sochaliens rêvent de bousculer les pronostics. Ils ont perdu à trois reprises face à Marseille en Coupe lors des dix dernières années, dont l'année passée en huitièmes, et tout récemment au Vélodrome (1-4) en championnat. En L1, le FCSM reste bien placé dans la course à l'Europe mais voudrait valider son billet avec le prestige d'un trophée.
Malgré l'appétit des Lionceaux, Marseille partira grand favori. L'OM a plus d'atouts individuels que son adversaire (Cissé, Ribéry, Nasri) et vient de retrouver un collectif qui lui a permis de se hisser, mercredi, à la deuxième place du championnat.
Rêves de doublé
La qualification en Ligue des Champions, grand objectif de la saison, est en bonne voie. L'OM, poussé une fois de plus par des milliers de supporters, pourra donc se jeter dans cette finale sans arrière-pensée, animé d'un sentiment de revanche après sa défaite au même stade, l'an passé, face au rival parisien..
Le recordman des victoires en Coupe de France (dix) rêve d'accrocher un onzième trophée à son palmarès pour parachever une saison en dents de scie mais qui serait finalement très positive avec une coupe et une qualification en C1. Ce doublé redorerait le blason phocéen, terni par l'improbable feuilleton Kachkar de l'hiver et dont les stars, Ribéry en tête, s'interrogent sur leur avenir.
Mais Sochaux, dont l'équipe des 18 ans dispute en lever de rideau la finale de la Coupe Gambardella, rêve aussi d'un doublé, à sa façon. Et ne se résoudra pas au simple rôle de faire valoir.
Patrice CAM. (www.lepetitjournal.com) vendredi 11 mai 2007
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