Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Anne-France Larmequin, candidat du Reconquête pour la 11ème circonscription (Europe orientale, Asie, Océanie), a répondu à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
◦ Anne-France Larquemin, 59 ans, 3 enfants, entrepreneur- formateur depuis 35 ans dans différents pays, en France puis Séoul, Shanghai, Hong-Kong, Manille, Bangkok au gré des mutations de mon époux ces 25 dernières années.
Bénévole active de plusieurs associations dans l'accueil, l'aide et le soutien des Français de l'étranger depuis 18 ans.
◦ Christian DURAND, mon suppléant, est marié, a 2 enfants,est un ancien pilote de chasse ayant servi la France sur plusieurs théâtres d'opérations, puis manager dans le privé, aujourd'hui à la retraite. Il vite depuis 30 ans à l'étranger.
Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?
◦ L'heure est à s'engager pour la France, au service des Français. Ma parfaite connaissance des problématiques des Français de l'étranger, mes expériences personnelles directes à leur service, et celles que j'ai soutenues, me guident pour représenter les Français de l'étranger à l'Assemblée nationale.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
◦ Je la connais très bien, pour y avoir travaillé et élevé mes enfants, et suis consciente, pour les avoir vécues, des contraintes ou conditions favorables que nos compatriotes rencontrent pour y élever leur famille, y travailler et entreprendre.
En tant qu'élue nationale, je saurais comment orienter les actions de la France, qu'elles soient sociales, économiques ou culturelles, au service de nos compatriotes de l'étranger
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?
◦ Les préoccupations d'un Français de l'étranger, vis-à-vis de la France et des liens qu'il a pu conserver avec son pays, trouvent finalement très peu de solutions pratiques : réduction de l'efficacité consulaire, par manque de moyens lié à des décisions politiques prises à Paris, dilution et saupoudrage des aides, leur faisant perdre de leur efficacité, absence de vision stratégique de nos élus nationaux sur le rôle majeur que les Français de l'étranger peuvent avoir au service de la France, la liste est longue et ne saurait se résumer aux quelques mots de cette interview.
◦ Mes engagements bénévoles au sein d'associations au service des Français de l'étranger depuis 30 ans, m'ont permis d'identifier les manquements et blocages existants et les points d'amélioration indispensables à mettre en œuvre pour redonner à nos concitoyens l'attention qu'ils méritent.
Comment voyez-vous le mandat de député ?
◦ Cet engagement de représentation des Français de l'étranger, et de tous les Français, le député est un élu national, est à mon sens primordial pour proposer à l'Assemblée nationale de rééquilibrer le rapport entre les droits et les besoins de Français de l'étranger. Ces besoins sont différents, une partie de nos compatriotes est installée à long terme, d'autres sont là pour quelques années sous contrat, d'autres ont tenté l'aventure individuellement, fuyant les contraintes administratives et confiscatoires du système français, d'autres sont à la retraite, les besoins et les attentes sont bien différents. Il faut l'avoir vécu, le connaitre intimement pour proposer, convaincre et apporter les solutions décidées à Paris.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?
◦ Exister et Compter
L'oubli, la baisse des moyens dans les ambassades et consulats (le notarié n'est déjà plus représenté depuis quelques années).
◦ Entreprises françaises créées à l'étranger puissent obtenir un statut
◦ Les écoles françaises soutenues
° L'expression de la solidarité nationale ou celle de nos autorités locales envers les plus fragiles d'entre nous, que ce soit de manière temporaire ou plus longue dans des cas plus graves.
Tous ces Français font le rayonnement de la France dans le monde. Ils sont plus de 2,5 millions mais je regrette qu'aujourd'hui, certains envisagent de renoncer à leur nationalité ou ne s'inscrivent pas à leur consulat, préférant rompre tout lien avec la France : 40 ans de déclin, de suradministration, de trahison des partis politiques, de progression de l'insécurité, de fiscalité confiscatoire, de dédain pour nos concitoyens, ont mené à cet exode progressif et ce renoncement.
Aujourd'hui nous devons rendre de nouveau les Français de l'étranger fiers de leur pays d'origine.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
◦ Cette campagne est éclair et les réseaux sociaux, les médias locaux et les communications électroniques sur les listes électorales consulaires sont les meilleurs supports.
Je vous remercie d'ailleurs de me donner la parole, comme aux autres candidats Reconquête ! présents dans les 11 circonscriptions des Français de l'étranger.
Néanmoins j'ai prévu un voyage en Asie dans deux à trois pays afin d'assurer aux Français de l'étranger ma volonté de les entendre et de les écouter.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?
- Reconnaissance des Français de l'étranger comme de réels ambassadeurs et une richesse pour la France et son rayonnement international.
- Simplification administrative dans toutes leurs relations avec la France, que ce soit localement ou lors du retour en France
- Communication régulière avec nos concitoyens et leurs représentants, les délégués et conseillers consulaires, qui devraient voir leur rôle renforcé, avec un réel pouvoir de décision sur certains sujets.
◦ Et commencer par un détail qui a son importance pour nous tous Français de l'étranger : faire rajouter la case dans les documents de l'administration française « Français de l'étranger hors UE » !