On connaissait Gaëlle Lecomte comme conseillère consulaire en Espagne pour la circonscription rattachée à Madrid. Elle est également depuis quelques mois présidente de l’association Français du Monde Madrid. Comme il ne pouvait en être autrement, sa tête fourmille de projets.
Cela fait pratiquement sept ans que Gaëlle Lecomte était adhérente de l’ADFE - Français du Monde, pour la section Madrid. "Il était naturel pour moi d’y adhérer, compte tenu de ses valeurs de gauche où priment la solidarité, les droits de l’homme et l’écologie".
Créée en 1980, l’ADFE souhaite rassembler tous les Français qui, hors de France, partagent les idéaux et les valeurs de justice sociale, de tolérance, et de solidarité. Elle n’est liée à aucun parti politique mais réunit toutes les sensibilités de la gauche républicaine présente à l’étranger. Parmi ses principaux objectifs figurent en priorité la reconnaissance des Français de l’étranger comme des "Français à part entière", la lutte contre les exclusions et les discriminations ou la défense des droits sociaux.
Selon Gaëlle Lecomte, il est important pour les gens qui vivent à l’étranger et qui ont les mêmes références culturelles de se retrouver autour d’activités ou d’animations. C’est ainsi que depuis que le nouveau bureau a été élu, deux événements ont déjà été organisés pour les Français de Madrid. Le dernier a d’ailleurs eu lieu courant septembre et le grand protagoniste était l'écologie et le développement durable, deux sujets fondamentaux pour le futur de notre planète.
Sur une idée de François Ralle Andreoli, conseiller consulaire, cette soirée éco-découverte était animée par trois Français de Madrid qui ont su combiner projet d'entreprise et respect de la planète. Leur exemple prouve qu’il est possible, quelque soit le secteur d’activité, de conjuguer économie et écologie.
D’autres activités sont sur le point de se matérialiser, en lien avec l’art et la culture mais une des activités les plus touchantes et solidaires est sans nul doute celle qui aura lieu en novembre. "Nous pensons organiser –explique Gaëlle- une soirée solidaire mettant en lumière des associations portant en aide aux sans-abris, migrants et victimes de violence de genre". Les journées ne semblent pas avoir 24 heures pour la nouvelle équipe qui pense déjà au prochain projet. "Les idées ne manquent pas. Ce sont plutôt les moyens"- précise Gaëlle qui, comme le reste de ses collaborateurs, travaille et doit donc conjuguer sa profession avec le reste de ses activités.
Sur le même sujet
L'annuaire 
