"Quand je serai grand, j'aurai mon hôtel". Ils ont entre 19 et 25 ans. Sont farouchement tournés vers l'international. La tête bien sur les épaules et des projets plein le cartable. Etudiants au sein de la célèbre école Vatel à Madrid, ils nous racontent leurs rêves et les moyens qu'ils comptent mettre en oeuvre pour y parvenir. Portraits croisés
Christophe, 21 ans
Installé en Espagne depuis l'âge de 15 ans, élève du Lycée français de Madrid, c'est un peu par hasard qu'il a découvert la formation madrilène proposée par l'école. "J'ai assisté à une journée portes ouvertes à Lyon et ai de suite été séduit", témoigne-t-il. "Mon but, c'est d'avoir mon propre hôtel, avec un vingtaine de chambres et un restaurant gastronomique, une bonne cave à vins et une cuisine internationale. Le chemin pour y parvenir, je le sais, consiste à connaître le mieux possible l'univers hôtelier, voyager dans le monde et découvrir différents types d'établissements. Connaître les différents secteurs et les différentes professions qui existent dans cette branche". Son rêve ? "J'aimerais bien partir en Nouvelle Zélande. Le secteur est en plein développement en Asie-Pacifique". Ce qu'il apprécie le plus de la formation ? Les cours de gestion et d'économie.
Elle a décidé de tenter sa chance à Madrid, pour décrocher un diplôme de qualité, qui serait reconnu en France et dans le monde entier. "J'ai été séduite par le concept d'école en alternance", explique-t-elle. "De cette manière, on applique la théorie apprise en cours, ce que j'apprécie particulièrement". Comme nombre de ses collègues, elle a ainsi effectué des stages en réception et en chambres avec gouvernante : "cela m'a permis de vraiment découvrir la vie de l'hôtel, les différents postes et les difficultés relatives à chacun d'entre eux... C'est important de connaître tous ces métiers, quand on aspire à diriger". Son projet ? Reprendre un établissement type "Relais et Châteaux", en Europe, ou un parador, en Espagne. "Je veux que les clients soient bien accueillis, qu'ils puissent découvrir tout ce qui est en relation avec le savoir-vivre de la région où ils arrivent". Ce qu'elle apprécie le plus de la formation ? "Outre le côté pratique de la formation, j'ai adoré les cours d'oenologie et de gastronomie, maintenant je sais reconnaître la richesse d'un vin, de tout le procédé qui a servi pour l'élaborer", commente-t-elle.
Originaire du Pays Basque français, elle a toujours été attirée par la culture hispanique. Après une section européenne au lycée, elle passe le concours d'entrée de l'école (sur dossier, puis épreuves écrites et orales) avec l'objectif annoncé de partir monter quelque chose au Costa Rica ou à Cuba. "A Madrid, la langue espagnole et les liens avec l'Amérique du Sud m'intéressent beaucoup. Et comme j'aime beaucoup voyager, je cherchais une formation qui me permettrait de travailler dans le monde entier. Pour nous c'est primordial d'être minimum trilingue". Ses premières expériences de stage l'ont enchantée : "Les gens ont été fabuleux avec moi. Je voyais vraiment que le personnel voulait que j'apprenne, j'étais beaucoup plus qu'une simple stagiaire", se rappelle-t-elle. Son rêve ? Les Caraïbes, bien sûr : "J'aimerais bien y avoir mon propre hôtel. Quelque chose de luxueux, pas très grand... 150 ou 200 chambres". Ce qu'elle apprécie le plus de la formation ? La macro-économie ("la prof est sensationnelle"), la gestion.
Elle a grandi en Israël mais a décidé de prendre une année sabbatique pour apprendre l'espagnol. C'est alors qu'elle découvre l'école Vatel à Madrid et que le système d'alternance proposé par la formation la fait se décider : "Dans beaucoup d'écoles, on nous propose un seul long stage en fin de cursus. Pour moi c'était insuffisant", argumente-t-elle. "Là je sors de deux semaines de stage. J'étais aux chambres, dans un établissement de luxe, qui recevait de nombreux VIP. On a accueilli quelques actrices espagnoles : à chaque fois on recheckait la chambre de fond en comble, pour nous assurer que tout était impeccable", se rappelle-t-elle. "J'avais l'impression d'être une petite souris : le client arrive dans la chambre et tout est parfait. Finalement je suis contente si le client est content". Ses projets ? "Je voudrais être dans l'évènementiel et le management : organiser des congrès, des évènements politiques : la dynamique de l'organisation est très excitante". Ce qu'elle apprécie le plus de la formation ? Les cours 100% en espagnol, "c'est dur, surtout à l'écrit, mais on apprend énormément. C'est une formation assez exigeante, très sélective".
Cela faisait trois ou quatre ans qu'il roulait sa bosse en Europe. Appréciant particulièrement le contact client et le service, adorant l'Espagne, il s'est décanté pour reprendre les études, via une formation "qui permettrait d'avoir une ouverture sur toutes les cultures du monde". Et d'expliquer : "Ce qui m'intéresse, c'est faire quelque chose dans les ressources humaines. Pas forcément donner des ordres, mais comprendre les gens avec qui je travaille et faire passer le message". L'uniforme, les horaires stricts, la discipline... "J"avais jamais vécu ma vie comme ça", admet-il, "mais l'enseignement dispensé par Vatel et très général et très complet. On est amené à toucher à tout et cela me convient parfaitement : je ne sais pas qui je vais rencontrer, ce que je vais faire, quelles opportunités je vais avoir, pas de projet précis, mais tout est ouvert". Ce qu'il apprécie le plus de la formation ? L'excellence du diplôme sur le CV, la notoriété, l'apprentissage des langues... Et les cours d'oenologie "Sur le champagne, je suis bien calé".
Propos recueillis par Vincent GARNIER (www.lepetitjournal.com - Espagne) Mardi 24 janvier 2012
Fortes d'une expérience longue de 30 ans, toutes les écoles Vatel du groupe Vatel dispensent un enseignement axé sur l'international, qui repose sur le juste équilibre entre théorie universitaire et expérience professionnelle.
Plus d'informations : www.vatel-madrid.com et www.vatel.fr
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