Édition internationale

Palencia, le secret espagnol pour une retraite tranquille à moins de 1.000 € par mois

Tous ne rêvent pas de Marbella. Pour certains retraités, l’Espagne s’invente loin des plages bondées. Le média Euro Weekly News dévoile quatre refuges pour vivre "comme un roi" avec peu. En tête : Palencia, discrète ville de Castille-et-León, présentée comme “le secret le mieux gardé” du pays.

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Photo : Emilio J. Rodríguez Posada
Écrit par Paul Pierroux-Taranto
Publié le 18 mai 2025, mis à jour le 26 mai 2025

 

Pas de mer, pas de mojitos, pas de clichés. À 90 minutes de Madrid, Palencia prend le contre-pied du fantasme balnéaire. Ici, la retraite se vit à l’ombre. Sans frime. Sans bruit. Mais avec tout ce qu’il faut. Des parcs pour respirer, des pierres romanes pour se souvenir, une cathédrale — la Belle Inconnue — pour veiller sur le calme des jours.

Une vie discrète, sans fard ni foule, qui séduit Euro Weekly News . En somme, un quotidien moins clinquant, mais plus simple et plus serein. Et surtout, à portée de bourse.

 

Vivre sa retraite en Espagne

 

Palencia, le bon plan retraite à petit prix en Espagne

 

C’est sans doute là que Palencia joue son meilleur atout : le portefeuille des retraités respire. Avec un coût de la vie 30 % en dessous de la moyenne nationale, la ville s’offre à prix doux. L’immobilier ? Environ 1.361 euros le mètre carré, selon Idealista — quasiment moitié prix par rapport à d’autres capitales de province.

Et ce n’est pas qu’une affaire de briques : les courses ne grèvent pas le budget, les transports roulent, les loisirs existent, et la santé publique tient la route. Avec 1.000 euros par mois, selon le média britannique, on y vit sans se priver — tapas incluses, escapade à Madrid comprise.

 

 

 

4 villes espagnoles où bien vivre sans se ruiner

La ville de Castille-et-León n’est pas seule sur la ligne de départ. Dans son classement, Euro Weekly News glisse trois autres options pour bien vivre sa retraite, sans se ruiner.

Almuñécar, sur la Costa tropical, joue les équilibristes entre mer et montagne. Un ancien village de pêcheurs qui a gardé son âme, loin du clinquant de Marbella, avec des prix qui n’ont pas encore flambé.

La Costa Blanca, version plus douce de l’exode nordique, aligne des noms familiers — Altea, Jávea, Villajoyosa — où l’on peut encore, parfois, poser ses valises sans sacrifier son budget. Soleil garanti, rythme ralenti, et hôpitaux publics à portée de main.

Et puis Torrox, dans la province de Málaga, qui revendique fièrement “le meilleur climat d’Europe”. Plus abordable que ses voisines bling-bling, cette bourgade en bord de mer garde une échelle humaine et des loyers qui ne donnent pas le vertige.

 

S’il est peu probable que Palencia reste encore longtemps “le secret le mieux gardé d’Espagne”, elle conserve pour l’instant une authenticité rare, loin du tumulte touristique. Et c’est précisément ce que recherchent de nombreux retraités : une vie simple, agréable, à un rythme plus humain.

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