Vendredi soir dernier, à l'Institut Français de Casablanca a eu lieu la cérémonie des lauréats d'un concours littéraire pas comme le autres. Il a permis à des auteurs francophones d'ici ou d'ailleurs, en herbe ou confirmés de concourir en proposant une nouvelle sur le thème : MA VIE SUR FACEBOOK.

Une trentaine de récits a été sélectionnée parmi des centaines en provenance du monde entier.
Un jury a eu la lourde de tâche de choisir 15 auteurs n'ayant jamais été publiés chez un éditeur et 15 autres par des auteurs confirmés afin que leur nouvelle soit publiée dans un recueil édité par les maisons d'édition : CASA EXPRESS et EDITEURS DE TALENTS.
Ce concours lancé via les réseaux sociaux a connu un franc succès. A l'initiative de Karim SERRAJ, enseignant à l'université Hassan 1er, il ne s'attendait pas un tel engouement. De jeunes plumes d'une vingtaine pays ont tenté leur chance : Maroc, Algérie, Tunisie, Liban, France, Israël, République Dominicaine, Belgique, Canada, Congo-Brazzaville, Sénégal, Côte d'Ivoire, Bénin, Gabon, Haïti, Iles Comores, Madagascar, Espagne, USA…
Ce concours est bien plus que l'opportunité pour un jeune écrivain d'être publié. C'est une reconnaissance en tant qu'auteur à part entière. Il entre ainsi dans le cercle des écrivains francophones quelle que soit son origine.
Comme l'a si bien dit Guillaume JOBIN dans son discours, la littérature n'est pas destinée qu'à quelques auteurs de Paris Rive Gauche. De jeunes talents existent ailleurs et c'est ce qui fera la force de la francophonie.
Ce projet fédérateur prouve bel et bien que les réseaux sociaux ne sont pas les ennemis de la littérature, mais des facilitateurs permettant un tissage de liens forts entre différents amoureux des mots, des livres et surtout de la langue française.
Nadia Jacquot (www.lepetitjournal.com/casablanca) lundi 14 mars 2016








































