Euro 2024 : des éclats de joie aux larmes pour les supporters britanniques
Ce dimanche 14 juillet 2024 marque un jour très important pour les Britanniques. Les Three Lions, sélection de football anglaise, jouent une deuxième finale consécutive de l’Euro 2024, la plus grande compétition de football continentale. Nous avons suivi les supporters britanniques tout au long de la soirée, et tout ne s'est pas passé comme prévu…
“Ils me font peur, ces Espagnols… Nous ne réussirons jamais à marquer si nous jouons comme les matchs précédents,”
“Cela va être une soirée fantastique, je sens que cette année est la bonne.” Edgar, habite près de Yorkshire et il a fait le déplacement à Londres (300km) pour vivre une finale d’anthologie, dans une ambiance unique au monde. Au programme ? Espagne/ Angleterre - dernier match d’un euro palpitant. Deux styles différents, deux nations aux parcours singuliers, mais pourtant un objectif commun : remporter la Coupe.
Coup d’envoi ! Le match est lancé, et toute la ville de Londres s’embrase au rythme du ballon rond. La fan-zone que le maire a déployée est pleine à craquer et déjà quelques soupirs se font entendre : “Ils me font peur, ces Espagnols… Nous ne réussirons jamais à marquer si nous jouons comme les matchs précédents,” soutient Edgar.
“J’ai un mauvais préssentiment, il faut que le coach fasse quelque chose”
Les premières sueurs froides d’un match plus qu’engagé
Les minutes défilent et aucun vainqueur ne se dessine, bien que les Espagnols se montrent dangereux. Dans la fan-zone, les supporters se font de moins en moins entendre, malgré quelques courageux qui tentent de réveiller les troupes à coup de : It’s coming home, football’s coming home (Le football rentre à la maison, le football rentre à la maison) À la fin de la première mi-temps, rien à signaler, si ce n’est les quelques sueurs froides ressenties. “J’ai un mauvais préssentiment, il faut que le coach fasse quelque chose,” nous confie Adam, écharpe anglaise sur l’épaule.
La descente aux Enfers pour les supporters britanniques
Retour des vestiaires, aucun changement et Adam ne s’était pas trompé. Le premier but espagnol est inscrit à la 47e, par l’intenable Nico Williams servi par Lamine Yamal (17 ans). Mains sur la tête, sourcils froncés, le temps s’est arrêté sur la fan-zone. Rapidement, le manager anglais, Gareth Southgate, fait des changements tactiques.
Un certain Cole Palmer, entre en jeu et délivre les supporteurs britannique avec un superbe but (73e) : “Je ne vois pas ce qui peut nous arrêter maintenant, nous avons pris l’avantage psychologique,” nous révèle Adam. Alors que nous approchons la fin du match, chaque perte de balle britannique fait grincer des dents. À la 86e minute de jeu, le milieu de terrain Oyarzabal, entré il y a quelques minutes, vient anéantir les ambitions britanniques. Coup de sifflet final, les Three Lions, ont encore perdu au final sur le devant de la scène européenne.
“J’aimerais voir ma nation remporter un titre de mes propres yeux. Nous sommes la seule équipe à être ainsi malheureuse. Il faut s’accrocher et se dire que notre équipe est jeune et ambitieuse,”
Lamine Yamal (gauche) et Nico Williams (droite)
Les supporters britanniques une nouvelle fois malheureux
L'Espagne, meilleure équipe du tournoi, est sacrée lors de cet Euro, en battant le record du plus grand nombre de buts marqués (15). Du côté anglais, le palmarès reste le même : une coupe du monde, en 1966. Plus qu’une simple défaite, les supporters voient une malédiction : “J’aimerais voir ma nation remporter un titre de mes propres yeux. Nous sommes la seule équipe à être ainsi malheureuse. Il faut s’accrocher et se dire que notre équipe est jeune et ambitieuse,” déplore Adam. Place aux Jeux olympiques, à la coupe du monde et au prochain euro, en 2028, qui aura lieu au Royaume-Uni…