Le Portugal a annoncé le 21 septembre la reconnaissance de l'État palestinien, rejoignant ainsi plus de 150 pays, dont le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie. Cette décision est intervenue à la veille de l'Assemblée générale des Nations unies qui s'ouvre cette semaine à New York.
Le ministre portugais des Affaires étrangères, Paulo Rangel, a rappelé que la solution à deux États reste "la seule voie vers une paix juste et durable", tout en réaffirmant le droit d'Israël à exister et ses besoins légitimes en matière de sécurité. Lisbonne a également condamné une nouvelle fois les attaques du Hamas du 7 octobre par la voix de son ministre.
Une décision aux répercussions internationales
Cette annonce s'inscrit dans un mouvement plus large ; plusieurs pays européens et du Commonwealth ont franchi le pas ces derniers jours, renforçant la dynamique diplomatique autour de la reconnaissance palestinienne. La France a porté cette cause de la reconnaissance de l'Etat et défend la solution à deux Etats. En Israël, la réaction a été immédiate, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a condamné la décision, la jugeant dangereuse pour la stabilité régionale et favorable aux groupes armés palestiniens.
L'annuaire 
L'agenda 
