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LES BLEUS PIÉGÉS - La France se marre avec le canular de l'année !

Un imitateur se faisant passer pour Jacques Chirac a réussi àpiéger l'équipe de France de football, mercredi soir, avant la rencontre de qualification pour le mondial 2006, contre l'Irlande. A sa demande, tous les joueurs ont poséleur main sur le c?ur au moment d'entonner La Marseillaise !

C'est la main sur le c?ur que les bleus ont entonnéLa Marseillaise, mercredi soir, àDublin. (Photo : AFP)

La scène, mercredi soir, n'avait pas échappéau regard attentif des commentateurs sportifs : lors du match France-Irlande, comptant pour les qualifications au mondial 2006, tous les joueurs de l'équipe de France de football avaient poséleur main sur le c?ur au moment d'entonner La Marseillaise dans le stade de Lansdowne. Un signe de «détermination », comme l'a analyséThierry Gilardi sur TF1 ? Peut-être. Mais aussi et surtout le fruit d'un canular téléphonique !
Quelques heures avant le début de la partie, en effet, l'imitateur Gérald Dahan, officiant sur l'antenne de la radio Rire et Chanson, a téléphonéau sélectionneur Raymond Domenech et au capitaine Zinedine Zidane en se faisant passer pour le Président Jacques Chirac. Après leur avoir transmis ses salutations et celles de son épouse Bernadette, il a demandéau capitaine des bleus que les Français posent leur main sur le c?ur pendant l'hymne national, «pour le pays et pour moi », a-t-il tenu àpréciser.
«Cette démonstration, j'ai trouvécela beau », affirme Raymond Domenech
Zizou a accepté, et obtenu de l'ensemble des joueurs qu'ils se plient àla requête du Président. Une première ! Car si un tel geste est fréquent de la part de certains joueurs pendant les hymnes nationaux, jamais les Bleus ne l'avaient réalisécomme un seul homme, staff technique et remplaçants compris?
En apprenant que les bleus avaient étévictimes d'un canular, Raymond Domenech a tenu àrelativiser, en s'attardant sur les aspects positifs de l'affaire. «Je retiens les conséquences : les joueurs ont montréqu'ils étaient attachés aux vraies valeurs de la République. Ils ont montréune vraie passion pour le maillot et les valeurs », a-t-il assuré.
«J'irai même plus loin : ils ont étéconcernés par une idée de la France. On les critique souvent sur ce sujet... Cette solidarité, cette démonstration, j'ai trouvécela beau. Je trouve presque dommage que ça se soit passécomme ça (un canular, ndlr) », a ajoutéle sélectionneur, poète àses heures. Avant de clore le sujet : «On a fini de rigoler, c'est bon, je ne vais pas épiloguer là-dessus ».
Valentin BONTEMPS. (LPJ) 9 septembre 2005

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