Vous les avez croisés à Istanbul mais vous ne les avez peut-être jamais utilisés. Les taxis bleus, appelés en turc turkuaz taksi, ont débarqué dans les rues d’Istanbul fin 2017. Un an plus tard, on en comptait une quarantaine. Une goutte d’eau au regard des 17 395 taxis enregistrés. Leur particularité ? Il s’agit d’une gamme de taxis plus confortables, voire luxueux. Une réponse de la chambre des chauffeurs de taxi d’Istanbul (İTEO) à la demande d’une qualité de service supérieure.
Parmi ces véhicules, des électriques de la marque Tesla, des Mercedes, Volkswagen, etc. Les clients ont la possibilité de payer avec leur carte de crédit contrairement à la plupart des taxis jaunes. Les taxis bleus circulent dans tous les quartiers d’Istanbul alors que les jaunes ne se rendent pas dans certaines zones, comme Beylikdüzü. En outre, ils disposent d’une caméra sécurité. Un dispositif mis en place afin de remédier à la méfiance d’une partie de la clientèle.
Bien entendu, ce service à un coût : environ 15% de plus par rapport à une course classique. Mais c’est surtout pour les chauffeurs que cette montée en gamme implique une importante hausse des frais. Ce qui explique que leur nombre soit encore limité pour le moment.