

À la suite de plusieurs cas de violences contre les animaux ces dernières semaines en Turquie, une commission parlementaire propose, entre autres, la création d’une police spécialisée.
Le peuple turc, connu pour apporter beaucoup d’attention aux chats et aux chiens errants errants, a été confronté ces dernières semaines à plusieurs cas très médiatisés de violences à l’encontre des d'animaux. Pour y remédier, la commission parlementaire sur les droits des animaux propose plusieurs mesures.
Pour Mustafa Yel, président du comité et député à Tekirdag, il faut d’abord modifier la loi turque dans laquelle « les animaux sont considérés comme des biens et non comme des êtres vivants comme ils devraient l’être normalement. »
Autre anomalie selon le parlementaire : aucune peine de prison ne peut être prononcée pour sanctionner des violences, seulement des amendes. « Cela doit changer impérativement, les malfaiteurs torturant les animaux doivent rendre des comptes devant la justice. Une peine minimale obligatoire d’au moins trois ans, devrait être requise. » propose Mustafa Yel.
Enfin, il propose la création d’une « police des animaux » qui puisse intervenir le plus rapidement possible.
Créée avec 12 députés volontaires et l’accord des différents partis politiques, la commission sur les droits des animaux détaillera ses propositions dans un rapport d’ici au mois d’octobre, après avoir discuté avec les ministères, les universités, les associations et les citoyens.