La Turquie a déposé un rapport à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), alors que les refus d’attribution de visas Schengen ont triplé entre 2014 et 2020.
Selon le rapport, si 4 % des demandes de visa Schengen étaient rejetées en 2014, ce chiffre a été multiplié par trois, passant à 12,7 %, en 2020, tandis que la Turquie est le pays qui émet le plus grand nombre de demandes de visas Schengen proportionnellement à sa population.
#Schengen Bilgi Sistemi’nin yeniden değerlendirilmesine ilişkin görüş ve önerilerimi içeren
— Ziya Altunyaldız (@ZiyaAltunyaldiz) July 5, 2022
AKPM Hukuk İşleri ve İnsan Hakları Komisyonunda kabul edilerek güz döneminde Genel Kurul’da görüşülecek
Raporumun basına yansımaları ? ? pic.twitter.com/942p9rnwhP
Ziya Altunyaldiz, député AKP de Konya, est membre de l’APCE
Le rapport pointe la lourdeur de la procédure, avec une longue liste de documentation demandée, pas toujours "nécessaire", ainsi que des frais de demande de visa "trop élevés". En effet, en fonction du pays et du type de visa demandé, les frais sont compris entre 60 et 90 euros. En ce qui concerne la liste de documents à soumettre, certains pays en exigent près de trente, parmi lesquels figurent ceux relatifs aux informations bancaires, titre de propriété, nombreux documents relatifs au lieu de travail du demandeur de visa, assurances, billets d’avion, réservation d’hébergement etc.
Par ailleurs, le rapport mentionne le manque de clarté quant aux possibilités de recours en cas de refus de visa.