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ARNAQUES – Les chauffeurs de taxi devant leurs abus

Écrit par Lepetitjournal Istanbul
Publié le 23 mars 2016, mis à jour le 23 mars 2016

Les autorités turques ont développé une série de mesures et accentué les sanctions envers les chauffeurs de taxi peu scrupuleux qui profitent de la naïveté ou de l'ignorance des touristes pour les arnaquer.

Les plaintes de touristes s'accumulent contre les chauffeurs de taxis, en particulier à Istanbul, dont près de 12 millions d'étrangers sont venus visiter les beautés l'année dernière. Les autorités ont donc pris l'initiative de traquer les chauffeurs malhonnêtes en se faisant passer pour des touristes eux-mêmes. Compteurs scellés pour cacher le véritable montant de la course aux clients, trajets délibérément allongés avec détours inutiles, ou encore refus de prendre des clients turcs... La liste des infractions est longue.

Les chauffeurs coupables de ces infractions s'exposent aujourd'hui à des amendes de 125 euros (400 liras) et plus. L'un d'eux est même actuellement poursuivi en justice pour fraude par un touriste ukrainien à qui il avait réclamé 190 liras (60 euros) pour un trajet estimé à 40 liras (12 euros), et pour vol après qu'il a confessé lui avoir extorqué 100 dollars. Le chauffeur encourt jusqu'à cinq ans de prison.

La municipalité d'Istanbul prévoit d'équiper les taxis de systèmes de navigation traduits en plusieurs langues pour éviter que les touristes ne se fassent berner. De plus, ce système permettra de payer par carte de crédit dans les taxis, rapporte le Daily Sabah. 

Toutefois, pour éviter dès maintenant toute surprise désagréable si vous avez à emprunter un taxi à Istanbul, quelques conseils simples sont à respecter. Vérifiez que le compteur est bien visible avant de monter dans le taxi, décrivez précisément au chauffeur votre destination, si possible à l'aide d'une carte papier ou sur votre smartphone. Par ailleurs, il existe des applications pour smartphones pour réserver un taxi, qui vous permettent de visualiser le trajet et d'estimer le coût de la course. Enfin, il vous est toujours possible d'opter pour les transports en commun, qui desservent chaque recoin de la ville, mais qui sont plus lents ou fréquemment bondés. 

Aline Joubert (www.lepetitjournal.com/istanbul) jeudi 24 mars 2016

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Publié le 23 mars 2016, mis à jour le 23 mars 2016

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