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DJ - Le duo français Acid Arab ce soir au Babylon-Bomonti

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Écrit par Lepetitjournal Istanbul
Publié le 16 février 2017, mis à jour le 25 février 2018

Acid Arab est un projet ultra-créatif, au sein duquel les musiciens Guido Minisky et Hervé Carvalho empruntent depuis 2013 de nombreux chemins mais dans un seul but : faire se rencontrer deux univers distincts, acid house et musique orientale.

Avant le concert de ce vendredi soir au Babylon-Bomonti, donné en coopération avec l'Institut français d'Istanbul, lepetitjournal.com d'Istanbul a pu échanger avec une moitié d'Acid Arab, Guido Minisky. L'occasion d'aborder avec lui leurs relations à la Turquie, la place particulière de la musique turque au sein de leur projet et également leur coopération avec Cem Yıldız.

lepetijournal.com d'Istanbul : Quel est votre rapport avec la Turquie ?

(photo © Pierre-Emmanuel Rastoin)

C'est un bon rapport qui n'est cependant que musical. En fait, le courant oriental, exotique que nous travaillons dans Acid Arab nous vient en grande partie de la Turquie. C'est à chaque fois très satisfaisant de jouer dans un pays dont on apprécie la musique.

Vous avez déjà joué plusieurs fois à Istanbul. Ça se passe comment ?

Nous nous y sommes rendus quatre fois pour jouer, dans différents clubs, dont j´ai malheureusement oublié le nom. C'étaient de petits clubs près de la place Taksim et dans l'un d'eux nous avons passé l'une de nos meilleures soirées, avec des personnes incroyables,  d'une gentillesse et d'une bonté inouïe.  La dernière fois nous avions joué au Babylon avec Omar Souleyman et nous sommes très contents d'y rejouer ce vendredi. En ce qui concerne la ville, le peu que nous en avons vu à chaque fois était vraiment top. On a vécu de très belles fêtes? et très bien mangé !

Pensez-vous que le public à Istanbul est réceptif à votre projet, à votre démarche de rencontre, ou bien qu'il est simplement réceptif à la bonne musique ?

On ne sait jamais pourquoi les gens viennent nous écouter et pourquoi ils aiment nos soirées, mais les concerts que nous avons eu l'occasion de faire à Istanbul avaient toujours une atmosphère très particulière.

Vous allez donc jouer pour la soirée club du Babylon. Vous clôturerez la soirée par trois heures de set. On entend très souvent dire que deux heures de sets sont insuffisantes, que c'est trop court pour les DJ. Trois heures vont vous suffire ?

Oui, nous avons beaucoup de chance car nous demandons en règle générale trois heures pour jouer et généralement on nous le refuse. Nous allons donc avoir le temps de jouer ce que nous voulons, cependant à un rythme soutenu. Nous jouons un morceau chacun. Nous aimons jouer rapidement dans l'exécution du set, enchaîner les morceaux assez rapidement. Cela nous permet également de bien faire ressentir la rencontre des musiques que nous faisons.

Est-ce que vous intégrez plus de musique turque dans vos sets lorsque vous jouez en Turquie ?

Au début oui, on l'a fait un peu, mais finalement nous nous sommes rapidement détachés de ça : je me suis dit que si j'allais voir un DJ funk étranger à Paris, ça ne m'intéresserait pas qu'il nous joue des titres français juste parce qu'il est en France.

Pourriez-vous nous parler de vos collaborations avec des artistes turcs ?

Comme je le disais auparavant c'est en grande partie grâce à la musique turque que nous en sommes venus à nous intéresser aux rencontres musicales. C'est même cela qui a ensuite donné naissance au projet Acid Arab. Les collaborations que nous avons eu l'occasion de faire sont donc des rencontres essentielles. Mais chaque histoire est différente. En règle générale on ne connaît pas les artistes personnellement mais on les contacte simplement par mail.

C'est comme cela que vous avez pu rencontrer Cem Yıldız ?

Nous avions pris contact avec lui à travers le DJ Barış K, l´un des premiers invités des soirées d'Acid Arab à Paris. Nous savions qu'il connaissait Cem et nous lui avons demandé s'il pensait qu'on pourrait le contacter pour faire un morceau avec lui. Nous lui avons donc simplement envoyé un beat sur lequel on lui a demandé de jouer du saz. Après cinq minutes d'écoute du morceau, on entend qu'il a également chanté un truc et qu'il a même doublé sa voix pour faire un effet. Du coup nous avons changé complètement le morceau. Ensuite nous avons eu la chance de le rencontrer à un concert de Barış. C'est une belle coopération car ce morceau est devenu un de nos titres les plus apprécié.

Vos plus gros coups de c?ur en musique turque ?

Je crois que je ne vais pas être très original car je ne suis pas un expert mais je commencerai par Barış Manço. C'est un musicien incroyable et et la plupart des choses que j'écoute de lui sont fascinantes. Ensuite le batteur Okay Temiz. Les albums de sa carrière solo sont vraiment fantastiques. Il a été également percussionniste du groupe Wind, qui est un groupe que j'aime beaucoup. Après je suis un grand fan du rock anatolien avec des groupes comme les 3 Hür-El  de Trabzon, icône du rock turc des années 70 ou encore Moğollar. Sinon j'apprécie vraiment la musique de la guitariste et chanteuse turque Selda Bağcan.

Propos recueillis par Benoît Jacquemet (http://lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 17 février 2017


 

Acid Arab (DJ Set) - Midnight Session - en coopération avec l'Institut français d'Istanbul
Babylon-Bomonti : Tarihi Bomonti Bira Fabrikas?. Birahane Sokak No:1 Bomonti, ?i?li / Istanbul

Vendredi 17 février 2017
Ouverture des portes : 23:00?
Warm Up : Shangri La
Première partie : Nusaibin?
01:00 - Acid Arab 

Plus d'informations :
Institut français d'Istanbul : http://www.ifturquie.org/fr/events/acid-arab/
Facebook : https://www.facebook.com/events/1317226734978400/


 

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Publié le 16 février 2017, mis à jour le 25 février 2018

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