Les autorités ont assuré qu’elles allaient poursuivre leurs efforts pour assurer une éducation à ces enfants de nationalité syrienne, la Turquie appliquant le droit du sang et non du sol.
« Depuis le début de la crise, plus de 415 000 enfants syriens sont nés en Turquie », a indiqué Abdullah Ayaz, directeur du département dédié à l’immigration au ministère de l’Intérieur, lors de l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée (PAM), comme le rapporte l’Hurriyet DailyNews.
Avec une population de 3,6 millions de Syriens, la Turquie est le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde. « La population syrienne en Turquie est jeune : seulement 100 000 personnes – soit moins de 3% des Syriens en Turquie - a plus de 60 ans » a-t-il rappelé.
Abdullah Ayaz a profité de l’assemblée, qui s’est tenue du 18 au 20 juin au Parlement turc à Ankara, pour annoncer que la Turquie, qui applique le droit du sang et non du sol, allait maintenir ses efforts pour assurer une éducation aux enfants syriens.
Selon le ministère de l’Intérieur, le pays aurait interdit à plus de 74 000 étrangers d’entrer dans le pays depuis 2011, et détenu plus de 265 000 migrants en situation irrégulière en 2018. La Turquie est une des routes principales utilisée par les migrants pour rejoindre l’Europe depuis le début de la crise syrienne.