L’Institut du Développement du Management (IMD) basé à Lausanne en Suisse, en collaboration avec l'Université de Singapour pour la technologie et le design (SUTD), a publié l’indice 2020 des villes intelligentes (Smart City Index) et tirent les premières conclusions clés sur la façon dont la technologie peut jouer un rôle à l'ère de la Covid-19.
Le classement a été élaboré en interrogeant plus de 100 citoyens de 109 villes dans le monde entre avril et mai 2020. Les questions ont porté sur les dispositions technologiques de leur ville dans cinq domaines clés : santé, sécurité, mobilité, activités, opportunités et gouvernance. L’indice définit une "ville intelligente" comme un milieu urbain qui utilise la technologie pour améliorer les avantages et atténuer les défauts de l'urbanisation pour ses citoyens.
"Il est bien sûr trop tôt pour tirer les leçons de la Covid-19. Cependant, il est clair que nous sommes à un moment critique, où la crise sanitaire est toujours très présente, alors que la crise économique et sociale qu'elle entraînera n'a pas encore vraiment démarré. L'indice des villes intelligentes de cette année suggère que les villes qui ont su combiner technologies, leadership et une forte culture de «vivre et agir ensemble» devraient être en mesure de mieux résister aux effets les plus néfastes de ces crises," a déclaré Bruno Lanvin, Président de l'Observatoire IMD Smart City.
En tête de liste, on trouve dans l’ordre, Singapour (1re), Helsinki (2e) et Zurich (3e).
Hormis Taipei (8e), Hong Kong (32e) et Séoul (47e), les villes asiatiques ne sont pas très bien classées :
- Kuala Lumpur 54e,
- Shenzhen 67e,
- Bangkok 71e,
- Tokyo 79e,
- Osaka 80e,
- Shanghai 81e,
- Pékin 82e,
- Ho Chi Minh City 83e,
- Hanoi 84e,
- Jakarta 94e.
Les villes australiennes et néo-zélandaises trustent le haut du classement, par contre :
- Auckland 4e,
- Brisbane 14e,
- Sydney 18e,
- Melbourne 20e.
En France, Lyon est la première des villes françaises à la 51e place, Paris est à la 61e place et Marseille à la 78e place.
Quatre villes indiennes sont présentes dans l’indice et se trouvent relativement bas dans le classement :
- Hyderabad, un des plus importants centres technologiques indiens, 85e
- New Delhi, la capitale, 86e,
- Mumbai, la capitale financière, 93e,
- Bangalore, la “silicon valley” indienne, 96e.
Elles ont toutes perdu plus de 15 places dans l’indice par rapport à 2019.
Les résidents de ces villes considèrent que la pollution doit être la priorité de la mairie locale. A Bangalore et Hyderabad, les autres axes de travail importants sont la congestion des rues et la sécurité. A Mumbai, en plus de ces trois points, les résidents demandent des logements accessibles financièrement et à Delhi, des services de première nécessité.
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