La joueuse de tennis Sania Mirza était l'invitée d'honneur de la célébration de la fête nationale célébrée hier au Taj Mahal de Bombay.
Sania Mirza : pionnière du tennis Indien et icône internationale
La carrière internationale de cette joueuse née le 15 novembre 1986 à Bombay a véritablement démarré lorsqu'elle atteint tout d'abord le 3ème tour de l'Open d’Australie 2005 puis lorsqu'elle devient la première joueuse indienne à atteindre les 8èmes de finale en Grand Chelem après avoir été battue par Maria Sharapova lors de l’US Open. Sania Mirza termine la saison 2005 comme révélation de l'année aux prix du Women's Tennis Association.
Après avoir excellé en simple en se hissant à la 27ème place mondiale, Sania Mirza se spécialise dans le double. Elle remporte le double mixte à Roland-Garros en 2012 et à l'US Open deux ans plus tard.
Puis, avec sa partenaire, la suissesse Martina Hingis, elle remporte des victoires à Wimbledon, l'US Open et l'Open d'Australie.
En fin d'année en 2015 et 2016, les deux joueuses se hissent à la 1ère place mondiale en double, et Sania Mirza devint la première femme indienne à occuper la tête du classement du circuit WTA. Elle a aussi été la partenaire en double de Rohan Boppana, avec qui elle a marqué l’histoire du tennis indien en atteignant les demi-finales en double mixte aux Jeux Olympiques de Rio en 2016.
Après plus de 20 ans de carrière, cette légende du tennis indien annonce en 2023 sa retraite officielle du tennis professionnel. Lors d'une conférence de presse à Hyderabad, elle a évoqué ses réalisations et ses défis, notamment ses regrets de ne pas avoir remporté de médaille olympique :
''Je pense que, en dehors du cricket, certaines de nos plus grandes superstars indiennes sont des femmes, que ce soit au badminton, en boxe ou en lutte. Ce sont les femmes qui ont remporté le plus de médailles lors des deux derniers Jeux olympiques, plus que les hommes'', a-t-elle déclaré aux journalistes.
Lors de son discours, Sania Mirza a parlé de la capacité des Jeux Olympiques de fédérer les nations, sans discrimination aucune, et de l'honneur que cela représente pour les athlètes mais aussi pour le pays hôte.