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Non mais dans quelle ville on a atterri….?

Hong Kong ville surprise quotidien humour blogHong Kong ville surprise quotidien humour blog
Écrit par Un Blond à Hong Kong
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 29 juin 2018

Vivre à Hong Kong, c’est accepter de se prendre quotidiennement toute une série de petites claques.

Vous avez les plus évidentes bien sûr, comme celles que reçoit le clampin lambda qui vient vivre en Asie pour la première fois et qui se heurte immédiatement à des choses telles que l’humidité, la chaleur et la clim’. Mais tout ça je pense qu’on l’a déjà bien assez couvert, donc pas la peine de revenir dessus.

Non en revanche, si vous vous posez 5 minutes et que vous passez en revue toutes les choses absolument Qu’est-ce que… Quoi ?? (Traduction approximative de What the Fuck… #Molière4eva) que vous avez vu ici depuis que vous êtes arrivés, vous allez réaliser que vous pourriez tenir un blog entier pour couvrir ne serait-ce qu’un dixième de ce qui vous viendrait à l’esprit.

Commençons par un cas concret qui parle à tout le monde. Une situation que l’on a tous vécu parce que c’est une étape parfaitement obligatoire pour quiconque cherche à se loger où que ce soit dans le monde. La visite chez IKEA

Chaque année je me dis que je suis trop vieux maintenant pour aller dans ce foutu magasin. J’ai 33 ans, suffisamment d’argent pour m’acheter des vrais meubles, et pourtant je m’auto inflige encore à intervalles réguliers la purge absolue d’un après-midi chez IKEA.

 

Ikea Hong Kong experience insolite

 

C’est peut-être lié à l’enfance. Quand j’étais gosse, trois choses avaient la particularité de me mettre dans une joie totale et absolue :

  1. Quand j’arrivais pile à l’heure devant la télé pour Dragon Ball Z et le Prince de Bel Air.
     
  2. Quand mon père me disait "Aujourd’hui on sèche l’école et on va passer la journée à Euro Disney". Cette déclaration, somme toute assez rare, arrivait généralement en fin d’année après les bilans et était toujours accompagnée d’une chorale d’anges qui chantait dans le fond de la pièce.
     
  3. Et enfin, quand mes parents nous emmenaient chez IKEA.


Alors j’étais peut-être chelou comme gosse, mais pour moi c’était le kiff total! Toutes ces chambres que tu voyais défiler. Toutes ces choses que tu pouvais acheter! Les Hot Dogs, le Coca à volonté… alala… Bref, il fut un temps où IKEA était pour moi synonyme de fun.

Eh bien cette époque est révolue. Nan mais sérieux, vous y êtes allé récemment?

Ah bah les mecs en Asie ils ont complètement repensé le concept. Fini le petit chemin peinard où tu changes tranquillement d’ambiance et d’atmosphère. Où tu te poses pépouze dans un fauteuil histoire de voir si la table Fghtöpek irait bien dans le salon avec le meuble TV Lïpntecko. Tout ça, c’est terminé!

Déjà, l’endroit est constamment blindé de monde. Mais ça encore, c’est à l’image de la ville, donc on va dire que c’est normal. Ensuite, si comme moi vous êtes du genre à aller droit au but et à marcher vite pour ne pas perdre de temps, vous n’allez pas passer un bon moment, car le hongkongais est lent. Le hongkongais aime prendre son temps et ne compte pas lâcher son allure de palourde en pleine migration pour satisfaire tes besoins de Gweilo pressé. Tu te retrouves alors au beau milieu d’un torrent neurasthénique où doubler est un challenge, et sortir au plus vite, une mission.

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Mais le plus choquant ce n’est même pas ça. Ce qui te laisse littéralement pantois, c’est quand tu te rends compte qu’ici IKEA est un spot à la mode. Un place to be improbable où des centaines de personnes viennent passer leur après-midi. Pour voir des potes, pour pioncer, lire, profiter de la clim', se délecter de mets raffinés bon marché, même pour draguer !!

Et j’exagère même pas ! Certains mecs, quand ils veulent serrer, ils amènent la fille chez IKEA ! Alors, c’est peut-être pour montrer qu’ils se projettent dans l’avenir, mais vous visualisez l’exploit ou pas ?! Nan parce que chez nous, si tu arrives à chopper une fille en l’invitant à manger des boulettes de cheval pas chères, assis sur un canapé convertible avec vue sur New York, dans un salon en toc à la lueur des néons, c’est que t’es un Dieu et qu’un jour on racontera votre histoire dans un Confessions intimes.

Mais pour eux c’est normal. Ça se fait. Tu peux le tenter.

Les cafards

Cafard Cafards Hong Kong humour invasion

 

Nan mais qu’est-ce que c’est que cette ville ? Un élevage ? Sans vouloir faire ma précieuse, faut quand même pas être sensible pour tenter une balade by night à deux dans les rues de la ville, parce que tu découvres rapidement que la nuit hongkongaise (et un bout de la journée) appartient à ces saloperies. Je vous le dis sans honte (en tout cas pas plus de 20% de honte), mais alors au début j’étais franchement pas serein. Au moindre truc qui bougeait c’était remake de la Cage aux Folles.

AAAAAAAAH IL EST DANS MES CHEVEUX!! IL EST DANS MES CHEVEUX!!!! RETIRE-LE J’LE SENS!!!

 


Mais en soit, tant que ça reste dehors, on est bon. Nan le problème c’est quand ils s’invitent chez toi. Et c’est malheureusement arrivé…

Une de ces petites salopes s’est infiltré dans l’appart en tombant de la clim’ quand nous l’avons mise en marche. Inutile de vous dire qu’à ce moment c’est la panique dans la baraque car notre chat, habituellement passif boulimique, est immédiatement passé en mode Félin de la jungle aux pupilles dilatées et s’est élancé d’un coup avec la ferme intention de fondre sur la bête telle une grosse lionne de 8 kilos sur une gazelle à six pattes dégueulasse.

On est passé à deux doigts de l’horreur. Parce que je vous raconte pas la gerbe s’il avait fallu retirer ce truc de la bouche du chat. D’autant qu’il était gros le machin ! J’ai bien tenté de le choper délicatement pour le foutre dehors sans l’écraser, histoire de pas nous retrouver avec des œufs de cafard éparpillés partout dans la cuisine. Mais il a dû comprendre le subterfuge car il bondit immédiatement et tenta de se planquer sous la machine à laver où il aurait alors été totalement à l’abri. Ah nan mais c’est malin ces trucs.  

 

Cafard technique capture attraper

 

Du coup, dans un moment de panique, je lui ai balancé mon paquet de céréales sur la gueule.

Ah c’est sûr que là il la ramenait moins ! Ça peut survivre à un hiver nucléaire, mais alors 750 grammes de fibres en pleine tronche et y’a plus personne ! Dans le doute, ma femme l’a achevé en lui balançant la moitié d’une bombe insecticide, juste au cas où. Elle l’a tellement aspergé que le cafard est probablement mort par noyade avant d’être réellement tué par les produits chimiques ou le muesli aux raisins.

Le paradoxe des transports en commun 

Alors ça, c’est le point d’interrogation à la grande question de la vie à Hong Kong.

Lorsque j’ai découvert les transports en commun hongkongais, j’ai été fasciné. Déjà par la propreté des lieux. Je sais pas vous, mais moi perso mon point de comparaison c’est les transports parisiens, et l’image qui me vient d’office c’est Châtelet-les-Halles / Auber / Nation. Le Triangle d’Or comme on l’appelle… où la triplette de la honte, c’est selon les goûts de chacun.

Châtelet-les-Halles, qui doit être la gare la moins bien pensée du monde ; Auber... Lire la suite sur le blog Un Blond à Hong Kong

 

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