Toutes les personnes arrivant à Hong Kong ont déjà été surprises par les échafaudages composés de bambous qui viennent faire corps avec les immenses gratte-ciels. Si les pays occidentaux utilisent depuis longtemps des échafaudages en acier, l’Asie et notamment Hong Kong continue de construire ses buildings grâce à des échafaudages en bambous.
Une tradition ancestrale
Depuis toujours en Asie et notamment en Chine et à Hong Kong, on bâtit, rénove, agrandit grâce à des échafaudages en bambous. Le montage peut paraître simple de l’extérieur mais en vérité c’est un véritable savoir faire, transmis de génération en génération par les ouvriers et qui perdure depuis des siècles. Différents types de montage existent avec le bambou dont certains sont très complexes mais c’est le montage en X qui est le plus utilisé.
En revanche l’utilisation du bambou à grande échelle n’est pas très éco-responsable. Il est donc possible de voir apparaître des bambous synthétiques dans les prochaines décennies. Les constructions en bambous ont prouvé leur solidité, très peu d’accidents à cause du bambou ont été recensés. L’échafaudage en bambous le plus haut a avoisiné les 400 mètres, sacrée performance ! Les ouvriers qui travaillent sur ces échafaudages sont de véritables funambules, très agiles.
Pourquoi le bambou ?
Le bambou est connu et apprécié pour sa solidité et sa robustesse. Il résiste à l'humidité et a une durée de vie de 10 ans environ. Léger, il est facile à transporter d'un chantier à l'autre. Aucune machine n'est nécessaire pour son assemblage. En outre, il est possible de le réutiliser sur un autre chantier, une fois un travail achevé. Souple, il plie sous les intempéries, mais se redresse après une tempête. Il réunit toutes les qualités nécessaires à un échafaudage et facilite le montage pour les ouvriers.
Contrairement à l'échafaudage classique en acier, utilisé en Europe notamment, le bambou peut-être modelé et coupé sur-mesure pour s'adapter à n'importe quelle infrastructure. Il peut-être configuré de manière à correspondre à différentes formes architecturales. De plus, le coût du bambou est faible en Chine, c'est une matière locale et renouvelable facilement.
Le cahier des charges du bambou
Les bambous doivent avoir entre 3 et 5 ans et doivent avoir poussé en position verticale durant au moins les trois derniers mois avant utilisation. Leur taille moyenne est de six mètres de long. Pour attacher les pièces de bambous, il faut du fil de nylon. Une manière bien spécifique de les nouer fait également partie du procédé (une trentaine de nœuds sur 5 bandes). Ensuite, il n'y a pas vraiment de règles concernant la résistance du bambou. C'est une appréciation qui se fait surtout avec l'expérience de l'ouvrier.
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