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"Croissants sans frontières", un nouveau podcast pour les Français expatriés 

Camille Lopes Centoducatte est expatriée depuis quelques années en Asie et vit à Hong Kong. Elle a décidé de regrouper les expériences de plusieurs amis rencontrés au fil de ses pérégrinations. Avec déjà 14 épisodes enregistrés, elle compte bien enrichir encore sa chaîne francophone. 

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Écrit par Didier Pujol
Publié le 4 septembre 2023, mis à jour le 5 septembre 2023

Je suis une Française du monde

Peux tu te présenter ?

J’ai 33 ans et je réside à Hong Kong depuis un an et demi. Mon mari est brésilien et nous avons une petite fille de huit mois. Je travaille dans le marketing dans le secteur cosmétique depuis huit ans. J’ai d’abord vécu l’expatriation pendant ma scolarité avec un séjour aux États Unis puis au Brésil. Ensuite j’ai travaillé successivement à Londres, Shanghai et Hong Kong.

Semer la france aux quatre coins du monde 

Comment t’es venue l’idée de ce podcast?

C’est à l’occasion de mon congé maternité que j’ai pris le temps de revenir sur mes expériences et rencontres. J’ai eu l’idée d’interviewer les personnes qui m’ont paru inspirantes dans les pays que j’ai traversés. Je suis moi-même très consommatrice de podcasts. Les voyages m’ont toujours passionné, peut être de par mes origines puisque je suis franco-danoise. Par ailleurs, j’ai fait une filière littéraire et j’aime la narration. Le fait que les Français soient un peu partout dans le monde et portent avec eux un peu de culture nationale m’a incité à me lancer. L’insight de mon podcast est de recenser les bouts de France à l’étranger (lieux, marques, associations…), ce que j’appelle le « guide du croissant sans frontière » présent en seconde partie des podcasts .

Je couvre l'Asie, Europe et l'Amérique du Nord

Quels sont les profils et lieux présentés à ce jour ?

J’ai déjà enregistré 14 épisodes couvrant Shanghai, Hong Kong, Phuket et Singapour pour l’Asie. En Europe Londres, Barcelone, Prague et Stockholm. Enfin l’Amérique du Nord avec New York, San Francisco et Toronto. Dans chaque ville, je prévois deux ou trois interviews pour présenter différents éclairages. Je voudrais aussi faire des séries par continent comprenant trois à quatre épisodes et des hors-série sur des thèmes comme le mal du pays, le retour en France ou les serial expats. À ce jour, trois podcasts sont déjà en ligne. Les profils s’étalent entre des serial expats, des expats d’un jour et des entrepreneurs. Beaucoup sont dans mes amis, c’est à dire la trentaine mais je souhaiterais diversifier les tranches d’âge. 

J'envisage d'interviewer les étrangers en France

Que voudrais tu faire en prochaine étape ?

Je suis encore en recherche de croissance et je fais donc la promotion du site, via le bouche à oreille et par les réseaux et plateformes de communication. Je vais developer encore les contenus sur Instagram et travailler avec les influenceurs à l’étranger pour accroître la visibilité. Lorsque le site sera installé sur une base solide, je chercherai des partenariats avec des marques françaises présentes à l’étranger, liées à l’art de vivre où les voyages par exemple. Pour les contenus, je vais peut être faire des interviews en anglais pour les expats étrangers ainsi que sur les expatriés en France.

La marque France est partout dans le monde

En quoi les français expatriés sont ils inspirants ? 

Je suis frappée par la solidarité entre les Français vivant à l’étranger ainsi que la culture de la rencontre. J’apprécie aussi de voir les marques françaises présentes dans la plupart des grandes villes du monde. Des organisations comme l’Alliance Française, French Founders ou encore French Tech sont des exemples de la capacité de la France à s’exporter. De plus, le fait de vivre à l’étranger fait mûrir et grandir. C’est souvent un déclencheur pour se lancer dans l’entreprenariat. 

La puissance des réseaux d'entraide français est extraordinaire

Quelles leçons retires tu de ces premiers entretiens ?

Il y a plusieurs profils d’expatriés. D’une part les « one shot » avides de goûter l’expatriation. D’autre part les « long-termistes » qui se plaisaient à l’étranger, cherchent à construire quelque chose mais ne se voient pas loin de leurs familles trop longtemps. Enfin il y a les « serial expats » qui ont attrapé le virus de l’expatriation et ne se voient pas rentrer en France. Le point commun entre tous ces profils est que l’on ressort toujours gagnant de l’expatriation, plus riche d’expériences et de connaissances. Les expatriés français du monde entier se ressemblent par leur curiosité, leur esprit d’aventure, leur intérêt pour les langues étrangères. Pour certains, c’est l’occasion d’aborder un nouveau chapitre ou de tourner une page. Enfin je retiens la force des réseaux français dans le monde qui facilitent l’intégration rapide dans la plupart des grandes villes.

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