70 sur 92… Sur 92 échantillons positifs collectés la semaine dernière au cours d’un dépistage aléatoire, 70 étaient dus au variant Omicron.
Pour Tang Chi Thuong, le directeur du service municipal de la Santé, le verdict est sans appel: le variant Omicron est désormais dominant à Ho Chi Minh-ville.
C’est Omicron, désormais, qui donne le tempo au Vietnam
Il suffit, pour s’en convaincre, de voir à quel point et surtout à quelle vitesse le nombre de nouvelles contaminations est reparti à la hausse (2.466 cas pour ce jeudi 24 février): le variant Delta n’engendre pas une propagation aussi exponentielle.
Les statistiques du service de la Santé sont elles aussi on ne peut plus éloquentes puisqu’elles indiquent qu’au cours des deux dernières semaines, le nombre de nouveaux cas a accusé une hausse spectaculaire: plus 293%.
La ville compte désormais environ 15.000 patients, soit quatre fois plus qu’au moment du Têt.
Une évolution qui commence à inquiéter le milieu hospitalier
Cette évolution met bien évidemment les capacités hospitalières de la ville à rude épreuve et à ce stade, il parait encore prématuré de qualifier la covid de maladie endémique et de la traiter comme telle.
Pour l’instant, les experts s’accordent à dire que le variant Omicron se propage très rapidement (En principe, une personne contaminée par Omicron est susceptible d’en contaminer 20 autres, alors qu’une personne contaminée par Delta peut en contaminer entre 5 et 8…), et rappellent que les personnes vaccinées ne sont pas à l’abri du danger.
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