D’après les autorités vietnamiennes, il semblerait que les groupes armés qui ont attaqué les sièges des comités populaires des communes d’Ea Tieu et d’Ea Ktur, au début du mois, soient en lien avec une organisation terroriste basée aux États-Unis…


Le général Pham Ngoc Viet, qui est le chef du département de la sécurité intérieure du ministère de la Sécurité publique, a déclaré mardi dernier que l’une des personnes arrêtées pour son implication dans les attaques de Dak Lak, pourrait bien être membre d’un groupe terroriste basé aux États-Unis.
Toujours d’après Pham Ngoc Viet, qui a participé cette semaine à une conférence de haut niveau des Nations unies réunissant des chefs d’agences de lutte contre le terrorisme, cette personne aurait été chargée de planifier l’attaque sur le sol vietnamien.
« Les attentats du 11 juin, qui ont fait 9 morts et 2 blessés, relèvent du terrorisme organisé », a-t-il déclaré à cette occasion, non sans noter que le Vietnam n’avait jamais, jusque là, été confronté à du terrorisme international…
Une nouvelle donne, pour le Vietnam
Pour autant, le Vietnam abrite abrite des lieux susceptibles d’intéresser des terroristes, et notamment de nombreux sièges diplomatiques. Il existe en outre des risques liés au djihadisme international, qui pourrait avoir de bonnes raisons de chercher à s’implanter en Asie du Sud-Est.
Si l’on ajoute à cela que les groupes terroristes utilisent en général les réseaux sociaux pour diffuser leur propagande et que le Vietnam compte un nombre très élevé d’utilisateurs.
Si l’on en croit les autorités, les minorités ethniques (très présentes sur les Hauts plateaux du Centre et donc dans la province de Dak Lak) pourraient avoir été manipulées par des groupes hostiles au régime vietnamien actuel.
« Des réactionnaires vietnamiens et d'autres groupes aux idéologies extrêmes ont profité de problèmes ethniques et religieux pour inciter des gens à commettre des actes terroristes au Vietnam », pouvait-on lire ce 22 juin dans VNExpress.
74 personnes arrêtées depuis le 11 juin
Pour l’instant, 74 personnes ont été arrêtées pour leur implication présumée dans les attaques de Dak Lak, lesquelles, de par leur mode opératoire, s’apparentent de toute évidence à un complot.
Pour rappel, aux premières heures du dimanche 11 juin, des hommes armés s’en sont pris aux sièges des comités populaires des communes d’Ea Tieu et d’Ea Ktur, dans la province de Dak lak. Parmi les victimes (9 en tout), des policiers, des cadres et des habitants…
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