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HEC Montréal : « Un environnement stimulant et bienveillant »

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Écrit par HEC Montréal
Publié le 10 mars 2020, mis à jour le 7 juin 2021

Après avoir effectué sa scolarité en France, Violaine décide d’intégrer le bachelor appelé Baccalauréat en Administration des Affaires (BAA), un parcours post-bac prestigieux proposé par HEC Montréal. La jeune femme s’expatrie ainsi à l’âge de 18 ans pour la première fois de sa vie, et s’envole pour 4 ans d’études au Canada. Elle nous raconte son parcours dans cette école de commerce de renommée internationale.

 

 

Lepetitjournal.com : Peux-tu nous parler de ton parcours académique ? Pourquoi avoir choisi d’intégrer HEC Montréal ?

 

Violaine : J’ai eu un parcours assez classique : j’ai fait ma scolarité dans un collège public puis dans un lycée privé de l’Est parisien. Après l’obtention de mon bac, je n’avais pas une idée très précise de ce que je voulais faire. J’hésitais à intégrer une prépa en France, puis j’ai entendu parler du BAA de HEC Montréal. En allant sur le site internet de l’école, j’ai été impressionnée par la diversité des cours proposés, et par l’idée de partir à l’étranger, avec toute l’autonomie que ça impliquait. J’avais aussi une grande admiration pour le Canada. Et je me suis dit que des études de commerce m’offriraient un parcours assez ouvert, et que cela me permettrait de me trouver plus facilement, grâce à un enseignement généraliste.

 

Comment s’est déroulée ton intégration à HEC Montréal ? 

 

Ce que j’ai beaucoup apprécié à HEC Montréal, c’est qu’on nous a énormément pris par la main pendant l’année préparatoire*. Le SAE (Service d’Accueil aux Étudiants), fait office de référent que l’on peut aller voir en cas de problème. Ils m’ont beaucoup aidée lors des démarches administratives pour immigrer au Québec. En fait, ils assurent le lien entre l’administration québécoise et l’élève international, et répondent à toutes nos questions (quel médecin consulter, comment prendre rendez-vous chez le dentiste, quelle assurance choisir …). Toutes les équipes du SAE et de l’administration sont vraiment très proches des élèves. 

 

Selon moi, une autre grande valeur ajoutée de HEC Montréal est de proposer un service de consultation psychologique. En tant qu’étudiant, on a droit à 10 séances au cours de nos années d’études.

 

Je trouve que la culture québécoise accepte vraiment le fait d’être vulnérable psychologiquement, d’être en situation d’échec, et nous permet d’en parler facilement à quelqu’un, et d’être accompagnés par des professionnels au moindre souci.

 

* Le BAA inclut une première année préparatoire permettant aux étudiants internationaux de s’adapter au système académique nord-américain, et de se mettre à niveau dans certaines matières, notamment en mathématiques.

 

Quels sont pour toi les points forts de cette expérience sur le plan académique ? 

 

Tout d’abord, je dirais la diversité de l'enseignement. J’avais à la fois des cours disruptifs (comme un cours d’innovation sociale, pourdécouvrir d’autres styles de gouvernance en entreprise, et se familiariser avec des allocations de pouvoir et de ressources alternatives), et des cours plus conformistes, en finance ou logistique par exemple. C’est génial de pouvoir se former à un tel agrégat de méthodologies !

 

J’ai aussi eu la chance de suivre le cheminement “Honor”, un parcours assez sélectif, qui permet d'avoir accès à des cours de Maîtrise alors qu’on est encore en Bachelor. J’ai donc pu suivre un cours politique sur la décroissance, qui remet en question l'existence du commerce en lui-même. Cela m’a vraiment appris à penser en dehors de tout ce que j’avais pu assimiler jusque-là. J’ai trouvé cette ouverture d’esprit incroyable de la part de l’école, qui fait preuve d’une grande bienveillance en voulant former des managers ayant des influences de courants de pensée différents. C’était un vrai point fort de mon enseignement, et je salue grandement cette initiative de l’école qui nous permet de suivre de tels cours.

 

Quelque chose qui m’a beaucoup marquée dans mon enseignement, c’est aussi l’approche des professeurs, qui sont vraiment très accessibles. Ils nous ont tout de suite proposé de les tutoyer. En plus d’instaurer des relations de confiance et de proximité, ils nous expliquent qu’ils sont surtout des guides dans notre apprentissage, et font partie des nombreuses ressources s’offrant à nous pour nous instruire. Ils savent vraiment capter notre attention. Cela permet de suivre les cours par intérêt, et non pas par nécessité. 

 

D’ailleurs, à HEC Montréal, chaque élève prend en charge son propre apprentissage, en allant à son rythme. Et la façon dont l’emploi du temps est réparti est, à mon sens, parfaite : il y a 15 heures de cours par semaine, et le reste du travail doit se faire à la maison. Cela autonomise énormément. 

 

À HEC Montréal, il y a un haut niveau académique, ce qui est parfait pour les personnes qui aiment les défis. L’environnement est à la fois stimulant, et aussi très bienveillant. 

 

J’ai aussi beaucoup apprécié le fait d’avoir pu partir étudier 6 mois en Australie, en deuxième année de Bachelor. Cela m’a vraiment permis d’aborder, à nouveau, une autre culture, et de découvrir un enseignement et une vie étudiante totalement différents. 

 

Je n’en avais pas forcément conscience en partant, mais HEC Montréal ouvre aussi des portes excellentes dans toute l’Amérique du Nord, que ce soit vers des diplômes prestigieux, ou des offres d’emploi très valorisantes. C’est le meilleur endroit pour se faire embaucher au Canada ou aux États-Unis, c’est une vraie passerelle. Et le fait de pouvoir effectuer des échanges à l’étranger nous rend aussi très employables ailleurs. C’est vraiment une belle plateforme internationale. 

 

*HEC Montréal propose des programmes d’échanges au sein de 144 universités partenaires dans le monde entier.

 

Et que retiens-tu de ce parcours sur le plan humain ?

 

Je pense que c’est surtout la diversité des personnalités que j’ai pu rencontrer là-bas. Je me suis vraiment liée d’amitié avec des personnes des quatre coins du monde, du Japon, d’Australie, du Brésil, de Tahiti… Pour moi qui n’avais jamais quitté la France, cela m’a fait énormément grandir, et j’ai beaucoup appris sur moi-même, en apprenant des autres. 

De plus, au Canada, il y a une forte notion de communauté. Les personnes nous tendent la main très facilement, donc nous ne sommes jamais vraiment seuls. 

 

Tu as choisi une spécialisation en développement durable. Pourquoi ce choix ?

 

C’est quelque chose que je veux faire depuis très jeune, et c’est un projet qui est resté dans un coin de ma tête pendant longtemps. À HEC Montréal, j’ai vraiment pu trouver ma place dans cette voie, grâce aux conférences, aux projections auxquelles j’ai pu assister, aux études de cas réalisées et à la vie associative… HEC Montréal fait beaucoup d’efforts sur le plan environnemental au sein du campus : il y a des fontaines à eau, des ruches, des Ecocups, des éclairages écologiques, une gestion des déchets... Et à la cantine, tout est recyclable ou compostable. La politique interne et décisionnelle de HEC Montréal prend de plus en plus un virage engagé et écologique.

 

Durant ma dernière année de Bachelor, j’ai donc choisi une spécialisation en développement durable et logistique. Et après mon BAA, j’ai postulé à HEC Paris, qui propose une Maîtrise en développement durable qui m’intéressait énormément. J’ai été acceptée, et je vais donc intégrer en septembre prochain laMSC Sustainability and Social Innovation, un programme d’un an et demi, entièrement en anglais.

 

Le développement durable à HEC Montréal  :

HEC Montréal propose de nombreux cours orientés autour du développement durable durant le BAA :  

  • « Société, développement durable et organisation », 
  • « Développement durable et gestion environnementale »,
  • « Opérations, logistique et développement durable »,

L’école propose également un Master en Management et développement durable.

 

Quelles étaient les principales forces de ta candidature au MSC de HEC Paris selon toi ?
 

Je pense que ce qu’ils recherchaient avant tout c’était la motivation, et l’excellence académique du parcours de l’élève, ainsi qu’une expérience professionnelle. J’ai donc réalisé une année de césure à l’issue du BAA à HEC Montréal, pour travailler dans un incubateur d’économie sociale et solidaire à Paris : La Ruche. J’y fais de la gestion de projet et j’aide des femmes à mener à bien leur projet de start-up à impact social et / ou environnemental. Je pense que cela a beaucoup joué dans ma candidature à HEC Paris, tout comme le fait que j’avais des expériences et un bagage académique organisés autour du développement durable.

 

Connais-tu déjà tes projets professionnels après ton Master ?

 

J’aimerais vraiment travailler dans le domaine de la consommation responsable et de l’agriculture durable car ce sont deux thématiques généralistes qui concernent chacun. Sur le long terme, je souhaite construire des liens entre les grands groupes (qui disposent des ressources) et les petites structures qui sont agiles et peuvent offrir des solutions très pertinentes face aux enjeux écologiques actuels.

 

Je tiens aussi beaucoup à travailler dans une entreprise qui a des valeurs, et qui respecte l’environnement et l’humain. Quelle que soit ma profession, je souhaiterais avoir un impact, pour améliorer la société et ralentir l’urgence climatique. 

Je pense que le fait d’avoir intégré une école internationale est une vraie valeur ajoutée. Cela m’a permis de découvrir plusieurs façons de traiter les problèmes, depuis trois continents différents. Je n’ai que 22 ans, mais j’ai vraiment l’impression d’avoir gagné en maturité à ce niveau-là, d’avoir plus de résilience, et une ouverture d’esprit que je n’aurais pas eu en restant en France. 

 

 

HEC Montréal, c’est :

  • 14 000 étudiants, dont 5 500 étudiants non canadiens.
  • La première école d’Amérique du Nord à obtenir la triple accréditation (AMBA, AACSB, EQUIS). L’établissement fait aussi partie de la Conférence des Grandes Écoles.
  • Le premier campus d’enseignement francophone au monde à obtenir la reconnaissance ChangeMaker Campus d’Ashoka U, qui récompense les projets d’innovation sociale. 
  • HEC Montréal possède le plus grand laboratoire d’Amérique du Nord en expérience utilisateur, appelé le Tech3Lab

 

 

 

 

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Publié le 10 mars 2020, mis à jour le 7 juin 2021
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