Le 16 mai 2007, jour de son installation à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait annoncé que la lettre d'adieu de Guy Môquet, un jeune résistant communiste de 17 ans fusillé pendant la deuxième guerre mondiale, "sera lue en début d'année à tous les lycéens de France". L'opposition et les syndicats d'enseignants s'étaient alors révoltés contre cette décision, dénonçant "l'instrumentalisation du devoir de mémoire". La révélation d'une note de service du ministère de l'Education nationale ces derniers jours par RTL semblait prouver que la lecture de ce courrier n'était aujourd'hui plus obligatoire. Le ministre Luc Chatel a rapidement rectifié cette "formulation ambiguë" en précisant que "la lettre de Guy Môquet sera bien la base du travail qui sera mené" le 22 octobre, journée de commémoration de sa mort. Selon le ministère, 95% des établissements d'enseignement secondaire ont lu cette lettre l'année dernière à la même date.
D.B (www.lepetitjournal.com) mardi 20 octobre 2009
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