Il y a quelques jours, la HSBC publiait un complément de son étude « The Value of Education 2017 », réalisée auprès de 8.481 parents dans 15 pays et territoires (Australie, Canada, Chine, Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Hong Kong, Inde, Indonésie, Malaisie, Mexique, Singapour, Taiwan, Royaume-Uni).
Le nombre d’étudiants internationaux a plus que doublé entre 2001 et 2017, passant de 2,1 à 4,6 millions dans le monde. Pour Rajika Bhandari, directrice de recherche à l’Institute of International Education (IIE) interrogée dans l’étude, « un nombre croissant d'étudiants choisissent d'étudier à l'étranger afin de mieux préparer leur avenir, puisque les employeurs cherchent de plus en plus à recruter des personnes possédant une expérience internationale, des compétences transculturelles et de bonnes aptitudes linguistiques ».
Si les étudiants français s'expatrient davantage (9 points de plus qu’en 2016), notre pays reste encore relativement frileux. 25% des parents français interrogés envisagent d’envoyer leur enfant à l’étranger, un chiffre bien en deçà de la moyenne de 42%. Le coût semble être le principal obstacle (mentionné par 42% des parents de l’Hexagone), suivi de facteurs émotionnels. 25% s’inquiètent d’un possible manque de sécurité et 21% ont peur que leur enfant leur manque.
Comme destination, le Royaume Uni reste en tête, malgré le Brexit
Les trois destinations préférées des étudiants français sont le Royaume-Uni (pour 52 % d'entre eux) suivi des États-Unis (44%) et du Canada (35%).
Avec 323.933 étudiants internationaux sur son sol, selon les données de l’IIE, l’Hexagone est le cinquième pays d’accueil. Les étudiants chinois (25.388) constituent la cohorte la plus nombreuse, devant les Marocains (25.223) et les Algériens (16.558).
Enfin, la grande majorité des parents (toutes nationalités confondues) souhaitent voir revenir leur progéniture. Ils ne seraient que 9%, en effet, à envisager que leur enfant reste travailler dans leur pays d’études.